Au terme des délibérations, le Tribunal correctionnel a condamné, en fin de semaine, chacun des 9 candidats à l'émigration clandestine, à une amende de 20.000 DA. A la barre des accusés, les prévenus, âgés entre 21 et 25 ans, ont, dans un premier temps, rejeté le grief reproché à leur encontre en prétendant n'avoir pas eu l'intention d'effectuer une traversée clandestine avant de reconnaître, finalement, les faits en invoquant le chômage et l'absence de débouchés. Selon les faits consignés sur l'arrêt de renvoi, ces harraga' ont été interceptés, mardi dernier, par une patrouille des garde-côtes de la marine nationale, au large des Andalouses et ce, un laps de temps après avoir pris la mer, sur une embarcation de fortune, à partir d'une plage du village côtier de Cap Blanc, situé sur le territoire de la commune d'Aïn El Kerma, dans la daïra de Boutlélis. Les garde-côtes les ont ramenés sur terre et livrés à la brigade de la gendarmerie nationale de la commune d'Aïn El Kerma, territorialement compétente.