Mon objectif Le nouveau sélectionneur national, l'Espagnol Lucas Alcaraz, a annoncé que l'objectif qui lui est assigné par la FAF c'est de qualifier l'équipe nationale à la phase finale de la CAN de 2019, au Cameroun et d'atteindre les demi-finales de ce tournoi. Alcaraz qui a fait savoir qu'il a signé un contrat de deux années, a évité au maximum de parler du Mondial-2018, se contenant de dire que l'équipe nationale est dans une situation «difficile et compliquée». En d'autres termes, il n'a avancé aucune promesse ou engagement concernant le Mondial-2018, pour lequel l'Algérie est quasiment éliminée. Il a indiqué que lors des matches de qualification pour le Mondial, il va faire en sorte que l'équipe nationale gagne toutes ses rencontres, ce qui n'est pas évident quand on sait que le Nigeria et le Cameroun ont déjà pris une avance sur l'Algérie, sans oublier la Zambie qui demeure un adversaire coriace. «Je suis un homme de défi» Alcaraz préfère plutôt parler de projet sportif, précisant qu'il souhaite rester le plus longtemps en Algérie pour concrétiser ses objectifs. Pour lui, entraîner l'équipe nationale d'Algérie est un défi. Il a fait remarquer que «l'équipe nationale sort d'une déception après avoir raté la CAN-2017». Toutefois, il a estimé que c'est une équipe composée de joueurs talentueux qu'il faut prendre en charge. A ce propos, il a estimé «qu'il faut, davantage, d'organisation tactique et de rigueur pour cette équipe». Le nouveau sélectionneur national entend collecter le maximum d'informations sur l'équipe et les joueurs la composant, avant d'entamer son travail. Alcaraz s'est, également, dit «heureux» d'avoir entraîné Yacine Brahimi à Grenade, «club qui lui a permis de relancer sa carrière». Il a fait savoir qu'il sera établi en Algérie et y travaillera à plein temps. «Je ne vais pas attendre les dates FIFA pour regrouper les joueurs. Ils seront en stage chaque mois», a-t-il assuré. A l'évidence, il s'agit des joueurs locaux qui seront regroupés, régulièrement, dans le but de les réhabiliter. Il a, également, affirmé qu'il fera appel aux joueurs les plus en forme, sans tenir compte du championnat ou du nom du club où ils évoluent. Alcaraz a affirmé que les portes de l'équipe nationale restent ouvertes, à tous les joueurs. Pour lui «il n'y a que la compétence qui compte». En Algérie, il assistera aux matches de championnat, a-t-il dit, précisant qu'il se déplacera au stade pour suivre son premier match ce week-end, à savoir la rencontre du championnat de Ligue 1, MCO-MCA. En même temps, il se réunira avec les entraîneurs de clubs. «Je dois m'imprégner de la situation du football, en Algérie et surtout échanger des informations avec les techniciens, exerçant à la FAF et les entraîneurs de clubs. Je dois disposer d'un maximum d'information», a-t-il avoué, lui qui n'a jamais exercé, en Algérie ou en Afrique. «J'ai besoin de l'aide de tout le monde pour réussir dans ma mission», a-t-il asséné. Mieux encore, il a indiqué qu'il n'a pas «d'appréhension». Au contraire, Alcaraz a affirmé qu'il est un homme de défi. «Je suis rigoureux et exigeant dans mon travail», a-t-il dit, ajoutant qu'il est conscient qu'il exerce dans un pays passionné de football. A une question sur ses adjoints, il a précisé avoir ramené avec lui deux techniciens espagnols. Pour ce qui est de assistants algériens, il a fait savoir que c'est la FAF qui doit les désigner. Il s'agit, en fait d'un adjoint et d'un entraîneur des gardiens de but. Pour ce qui est de son manque d'expérience, notamment, au niveau mondial, Alcaraz a reconnu qu'il n'a jamais entraîné une sélection nationale. Cependant, il a relevé qu'il exerce en tant qu'entraîneur, depuis 15 ans sans interruption. Il a ajouté qu'il a déjà pris en main l'équipe de Grenade qui était composée de 11 joueurs de différentes nationalités. «Le langage du football est universel» «Je sais que je ne fais pas l'unanimité en Algérie. Je respecte les opinions des uns et des autres. J'ai ma propre méthode de travail et ma conception de jeu et j'ai envie de réussir avec l'Algérie», a-t-il encore lancé. S'agissant de l'handicap de la langue, Alcaraz qui parle espagnol a promis de suivre des cours intensifs pour pouvoir s'exprimer en français et communiquer mieux avec les joueurs, faisant remarquer que la langue n'est pas une contrainte pour lui. Alcaraz a estimé que le langage du football est universel.