Le Conservatoire national de formation en environnement organise à la Maison de l'environnement de Tébessa (30 juillet au 10 août), une session de formation au profit des associations activant dans la promotion et la protection de l'environnement, dans les wilayas de Tébessa et Souk Ahras. L'actuelle session s'est fixé quatre principaux axes de travail, a indiqué la coordinatrice de la Maison de l'environnement, Ghrissi Ouidad, à savoir, acquérir les connaissances de base sur la collecte des déchets et leur triage sélectif, ainsi que leur recyclage, le jardinage pédagogique et techniques de gestion et entretien des espaces verts et leur raison d'être, pour qu'ils deviennent une partie intégrante de la sensibilisation de l'éducation environnementale dans le quartier, mais aussi la notion d'éducation à l'environnement et son impact sur le développement durable, contribution à l'innovation sociale ou comment informer, former et communiquer, enfin le montage de projet inhérent à l'environnement, son financement, les interlocuteurs indispensables, le contexte éthique et règlementaire. Selon les organisateurs, l'objectif assigné à la session de formation, c'est l'établissement d'une passerelle entre les associations et la société civile, pour l'échange des expériences et informations, l'intensification des efforts pour une adhésion positive dans les activités dans la protection de l'environnement. La question est de savoir à quel degré d'implication et d'application sera effectif l'ensemble des mesures, afin d'instaurer une base de rudiments d'une culture de préservation du milieu environnemental, sachant que les premières graines devraient être semées déjà parmi la population juvénile ? A ce propos, qu'en est-il des clubs verts implantés dans certains établissements éducatifs et de formation, comme étant les premiers jalons d'une nouvelle vision de l'environnement pris dans sa globalité et donc c'est de l'école que l'expérience doit démarrer. M. Hamza Kortbi du CNFE, relevant du ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables, fera remarquer que ce dernier adoptera dorénavant une stratégie planifiée dans la prise en charge du dossier de l'environnement et traduire ainsi les décisions en actes fonctionnels ou comment convaincre le citoyen à adopter la notion de civisme, dans son mode de consommation, par exemple. Les compétences existent parmi les associations, fait-il noter, des entités choisies pour la mise en pratique des directives, mais faudra-t-il trouver le ou les bons canaux, pour pouvoir faire circuler l'information au sein de la population, concernant la gravité d'une situation qui pourrait évoluer à un niveau beaucoup plus dramatique. Sait-on que de nombreuses pathologies aussi graves les unes que les autres, banalisées à l'extrême, et a-t-on une idée que ces maladies sont dans plusieurs cas dues à la dégradation de l'environnement et ses conséquences nocives ?