Les souscripteurs du programme AADL 2, par le biais d'une lettre adressée au wali, dénoncent, encore une fois le retard dans la réalisation dans certains sites et les anomalies dans les travaux dans d'autres sites. Selon cette correspondance rédigée par le collectif des souscripteurs des logements AADL sur la situation générale du nouveau programme AADL, réalisé à Oran, tous les sites à savoir : les 2.500, 2.700 et 1.300 à Aïn El Beïda, 3.000 et 2.000 à Misserghine. Dans sa lettre, le collectif fait état d'anomalies constatées à la cité des 2.500 logements, site1 de Aïn El Beida et le site 2 d'Es-Senia. Pour le site 2.500 d'Aïn El Beida ils dénoncent le retard dan le raccordement au réseau de gaz de ville. «Nous sommes las de patienter et de transporter des bouteilles de gaz butane, alors qu'un nouvel hiver arrive, sans que rien ne bouge. Le gaz de ville est indispensable en période de froid, car ni la bouteille de gaz butane ni les chauffages à bain d'huile, fonctionnant à l'électricité ne peuvent le remplacer. Il s'avère que, très souvent, notamment en saison hivernale, vu la large utilisation de la fameuse bonbonne, que la demande dépasse l'offre, car même ceux qui sont raccordés au gaz naturel, pour une bonne partie d'entre eux, continuent d'utiliser leurs anciens réchauds, qui fonctionnent au gaz butane », dira l'un d'eux. Ils dénoncent, aussi, le retard dans la réception des écoles primaires, affirmant aussi qu'aucune annexe de collège d'enseignement moyen n'existe pour leurs enfants qui sont obligés d'aller vers ceux d' Es Senia-ville ou carrément à Oran, mettant à rude épreuve leurs capacités financières, sans parler des désagréments que subissent les parents. Ils interpellent, aussi, les pouvoirs publics en signalant qu'aucun projet d'amélioration du cadre de vie n'est inscrit dans le plan de développement immédiat. Ils demandent, aussi, l'ouverture de locaux commerciaux. Pour les autres sites, ils expliquent dans la même lettre que le projet a accusé un retard considérable, dépassant les délais contractuels. «A titre d'exemple, dans le site 1, du projet 2000 logements de Misserghine, confié à la société chinoise CGC, il y a un manque flagrant en main-d'œuvre qualifiée. La société chinoise a eu recours à des manœuvres africains sans aucune qualification. Il y a des malfaçons visibles à l'œil nu dans les travaux de gros œuvre. Dans le site 6 du projet 3000 logements, confié à une autre société chinoise, le chantier est à l'arrêt en raison de nombreuses contraintes : terrain accidenté, constructions illicites, pylônes électriques de haute tension » peut-on lire dans la même lettre. « Dans le site 5 du projet 3.000 logements, à Misserghine, qui a été confié à une société syrienne, les travaux sont ralentis à cause de la présence de des fermes illicites », ajoutent-ils. Pour ce qu'est des sites 3 et 4 du projet 2.700 et 1.300 logements, confiés à une société turque, le collectif AADL dénonce le retard dans le raccordement des appartements aux réseaux d'électricité, de gaz naturel et d'AEP.