Animé de sa volonté de bien faire et de réussir dans sa mission, le directeur de la maison de la culture Mohamed-Chebouki de Tébessa, M. Mounir Mouici, a tenu un point de presse, la veille de l'ouverture des Journées littéraires de Tébessa, une 8e édition rehaussée par une présence maghrébine (Tunisie, Libye). Tout en rappelant les activités abritées par la maison de la culture et ce, depuis le début de l'année 2017, journées cinématographiques (ciné Thevest), salon des arts plastiques, entre autres, ce responsable a indiqué que son objectif sera de redorer le blason de cette structure culturelle tant décriée, à travers l'instauration de nouvelles pratiques dans la gestion des besoins culturels et artistiques des divers publics, pour s'ouvrir sur son environnement, mais aussi réactiver justement les activités, selon une autre approche. Pour l'orateur, certes, la maison de la culture abrite des évènements et manifestations à caractère culturel et artistique, mais avant tout, c'est la création d'ateliers dans diverses disciplines, chargés d'inculquer un savoir-faire et un apprentissage, audiovisuel, musique, dessin et peinture, club scientifique d'astronomie. De là, penser à instaurer la culture dans son sens civilisationnel. D'autant plus que les autorités de la wilaya, à leur tête le wali lui-même, apportent leur soutien à ce secteur. Les associations trouvent, elles aussi, dans la maison de la culture le cadre adéquat pour organiser leurs activités. A signaler que les Journées littéraires, programmées à partir du 13 novembre, seront marquées par la participation de plusieurs littérateurs du pays, nouvellistes, romanciers et poètes. Outre une vente dédicacée pour encourager les jeunes créateurs de la wilaya, les organisateurs comptent également initier des traditions pour la création artistique et littéraire et ainsi rapprocher et faire connaître les jeunes talents auprès des médias et éditeurs. En somme, la maison de la culture, en tant que première émanation du secteur et sa locomotive, se veut une vitrine de toute une région de Tébessa, longtemps réduite aux seuls faits divers liés à la contrebande, alors que son terroir recèle de beaucoup de potentialités, pour en faire une destination d'un tourisme culturel florissant.