Ce mercredi, l'Assemblée populaire de la wilaya a tenu sa session ordinaire printanière de l'exercice 2018, en présence du wali, de la secrétaire générale de la wilaya, des directeurs de l'exécutif, des chefs de daïra et d'autres invités. L'ordre du jour comportait l'examen du bilan des activités de la wilaya de l'exercice 2018 et l'approbation de délibérations. La lecture du bilan secteur par secteur a été faite par la secrétaire générale de la wilaya et a été suivie d'un large et fructueux débat avant d'être approuvé, à l'unanimité des membres. Parmi les problèmes abordés par les élus du peuple on peut citer la faiblesse de l'investissement touristique et ce, bien que la wilaya renferme d'énormes potentialités touristiques. Ce point a été souligné avec insistance par deux élus. Un élu a dénoncé la mauvaise qualité des travaux concernant l'amélioration urbaine à Chlef. La remise en état des routes laisse beaucoup à désirer. Les dernières pluies ont mis tout à nu, a-t-il précisé. Un élu a parlé du retard accusé en matière de gazéification. Des efforts ont été faits, ces dernières années, pour rattraper l'énorme retard mais cela demeure encore insuffisant, comparativement à d'autres wilayas ainsi qu'à la norme nationale. Pour cela, beaucoup d'efforts et de coordination sont à faire. Une élue a réitéré, encore une fois, que des malades ne sont pas pris en charge dans les hôpitaux de l'Etat en matière de réalisation d'infrastructures sanitaires. Il est à préciser que ce problème a été souligné, maintes fois, par les élus, lors des différentes sessions de l'Assemblée. Une autre élue a parlé de l'absence totale d'horaires pour le transport public. Souvent des citoyens attendent longtemps dans les arrêts avant de prendre des taxis à des prix exorbitants. C'est le cas du quartier Nasr' a-t-elle précisé. La même élue a parlé des parkings à étages «cela fait longtemps qu'ils ont été programmés, ma question est : à quand leur réalisation ?» Trois autres élus ont souligné l'important retard dans la réalisation de certaines structures, notamment le centre anti-cancer (CAC) et l'hôpital d'une capacité de 60 lits de Aïn Merane. Un élu a remis le préfabriqué sur le tapis, le problème des logements en préfabriqués persiste toujours depuis 38 ans malgré l'aide financière directe accordée par l'Etat. «Le parc des logements en préfabriqués est encore important. Le taux est de 20,48% pour les logements encore habités». Il a cité les problèmes rencontrés pour les occupants de logements en préfabriqué survolés par des lignes électriques, le permis de construire leur est refusé». Le problème persiste, aussi, pour certaines structures éducatives et sanitaires. Le wali, dans ses différentes interventions, a souligné les efforts de l'Etat, avec des statistiques de réalisation à l'appui, dans les secteurs de l'Habitat, l'Education nationale, l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, les Ressources en eau, la Santé et la Population. Il a informé l'assistance, que plusieurs projets, d'ordre social, ont bénéficié de levée de gel et que les travaux de réalisation vont démarrer incessamment. Il s'est engagé pour plus de coordination, ainsi que ses collaborateurs, avec l'APW pour la concrétisation des différents programmes de développement économique et social afin d'améliorer, d'une manière sensible, les conditions de vie de la population. A la lecture, du dernier point de l'ordre du jour, les listes nominatives des commissions permanentes, que des élus du FLN et MPA ont exprimé leur mécontentement car disent-ils ils n'ont pas été associés à l'établissement de ces listes. Certains ont quitté la salle, avant la clôture de la session. Il est à noter que ces listes ont été approuvées à la majorité des membres de l'APW.