Rien ne va plus à l'ASB Maghnia qui a perdu son derby face au frère ennemi et voisin, l'IRBM. Une défaite qui a précipité le départ de l'entraineur Fetheddine Benkabou, qui se dit incapable de continuer à driver un club plongé dans une crise financière aiguë où les joueurs ne pensent qu'à leurs dus et nullement concentrés sur le volet technique. Ce revers face au voisin a donné lieu à diverses spéculations, et chacun y est allé de sa propre analyse. Déçus, les supporters ne sont pas allés avec le dos de la cuillère. Ils tiennent la direction pour responsable de cette défaite, allant même jusqu'à s'interroger sur les réelles capacités de l'effectif qui ne serait pas capable de jouer les premiers rôles comme la saison dernière. De leur côté, les gars de l'Ittihad, qui se sont présentés avec une équipe complètement remaniée et formée de jeunes joueurs, à l'image d'Amirat, Diabi, Boutouba, Madouri et autre Hajib, ont su mettre à profit la mauvaise passe des asémistes pour avoir le gain du match. Il est vrai que l'ASBM a totalement sombré et n'a pas montré grand chose lors de cette rencontre où il fut dominé dans tous les secteurs. Les inconditionnels des «cavaliers rouges» se disent outrés par le rendement de leur équipe, que ce soit face à l'USMM Hadjout ou contre l'IRBM car, dans ces deux rencontres, les camarades de Bouzar n'ont récolté qu'un seul point sur les six possibles, du fait que l'ASBM a joué les deux matches sur son terrain. Aussi, s'interrogent-ils sur les réelles capacités de cette équipe à concurrencer les grosses cylindrées du groupe pour une place au soleil. Cette équipe est-elle capable d'être à la hauteur de l'objectif tracé par sa direction ? C'est le droit de chacun de donner sa vision des choses et de s'exprimer sur ce début de saison catastrophique. Cependant, il faut se montrer patient, car le championnat n'en est qu'à ses débuts, mais tous ces points gâchés à domicile vaudront leur pesant d'or au décompte final. Il est important aussi de signaler que le club asémiste vit une situation désastreuse sur le plan financier, car les subventions tardent à arriver malgré les instructions du wali. Cet état de fait nous pousse à nous demander : où se situe le blocage de ces subventions ?