L'heure de vérité a sonné pour le Chabab qui aura rendez-vous avec l'histoire et terminer la saison en apothéose avec l'ambition de décrocher une huitième consécration dans l'épreuve populaire. Alors, le CR Belouizad parviendra-t-il à rejoindre le MC Alger, l'ES Sétif et l'USM Alger en tête du classement des clubs les plus titrés dans cette épreuve avec huit coupes chacun ? C'est du moins le vœu des milliers de Belouizdadis. L'entraineur Abdelkader Amrani dispose, lui aussi, d'une belle opportunité d'étoffer son palmarès personnel après avoir déjà brandi le trophée par le passé à trois reprises avec le WA Tlemcen (1998), l'ASO Chlef (2005) et le MO Béjaïa (2015). Le défi est, certes, difficile et plein d'embûches, mais réalisable pour le team du Chabab, qui a effectué une remontée spectaculaire au classement avec des résultats satisfaisants ayant fait de lui la meilleure équipe de la phase retour du championnat après avoir bouclé la première phase avec une dizaine de points seulement. Ainsi donc, le CRB semble idéalement placé pour atteindre son objectif et réaliser le rêve de son public. Il faut dire que la venue de Said Allik comme directeur général, et celle du coach Abdelkader Amrani, le Chabab s'est complètement métamorphosé. Ces deux hommes, avec l'apport financier du groupe Madar, ont donné une âme au Chabab, «assassinée», il faut le dire, par la gestion de l'ex-président Mohamed Bouhafs. Le Chabab Belouizdad new-look a réussi à retrouver sa sérénité et un état d'esprit à toute épreuve. Ce renouveau s'est caractérisé par une qualification inattendue aux dépens du DRBT et du CAB en déplacement ainsi que du NAHD et le CSC. Encore plus, le CRB est parvenu en un laps de temps assez court à retrouver son formidable public, qui a eu le mérite de ne jamais abandonner son équipe même dans les moments difficiles. Concernant la préparation, tout s'est déroulé comme prévu par le staff technique qui aura, avec la disponibilité de tous les joueurs, l'embarras du choix pour composer son équipe type pour espérer reconquérir Dame Coupe. Amrani a axé son travail sur le plan moral pour éviter une pression inutile sur ses joueurs. La prudence est de mise chez les Belouizdadis qui ne tarissent pas d'éloges sur leurs adversaires Béjaouis qui ont écarté de leur passage des équipes de Ligue 1, ce qui signifie clairement qu'ils possèdent de solides arguments à faire valoir. Pour les Belouizdadis, la prudence sera de mise car, pour eux, la JSMB n'est pas en finale par pur hasard. Le CRB n'a pas le droit de décevoir ses inconditionnels, au contraire, il va se donner à fond pour terminer cette saison difficile en apothéose, ce qui est dans les cordes des gars de Laâqiba.