Sauvée in extremis de la relégation, l'USMBA évoluera une autre saison en Ligue 1. Cependant à Sidi Bel-Abbès, on ne cesse de se lamenter après cet immense gâchis. Il faut dire que depuis plusieurs mois, l'âme du club s'est évanouie dans les changements incessants de présidents, d'entraîneurs et des recrutements aléatoires. L'heure est désormais à la reconstruction pour le club avec de profondes modifications à l'intersaison. Et pour preuve, ce renouveau au niveau de la présidence avec l'avènement de Abbès Morceli, qui n'est autre que le président du CSA. Il est grand temps de prôner un changement radical, c'est le prix à payer pour améliorer la gestion du club. A présent, il faut se tourner vers l'avenir avec un seul objectif en tête : restructurer la direction. Néanmoins, il y aura bien sûr un différentiel financier énorme tant le club est contraint de négocier avec les cadres, de se séparer de certains joueurs et d'engager d'autres. Le président provisoire doit trouver les sources financières. Il n'est pas question pour la nouvelle direction du club de perdre du temps. Cependant, c'est plus facile à dire qu'à faire. Et pour cause, la LFP vient d'en rajouter une couche. En effet, l'USMBA figure dans la liste des équipes interdites de recrutement et risque tout simplement de rater le mercato. Une situation qui pourrait détériorer la stabilité recherchée par le président Abbès Morceli. A défaut d'assainir la situation vis-à-vis de ses joueurs, c'est toute cette opération qui est vouée à l'échec. Au train où vont les choses, on ne risque pas d'annoncer une bonne nouvelle dans les jours à venir, à moins que le club ne parvienne à dénicher une manne financière conséquente. Alors que les inconditionnels pensaient que l'USMBA est sortie de sa crise administrative après l'arrivée d'un repreneur, il est clair que la sortie du tunnel n'est pas pour demain.