Dans un communiqué rendu public jeudi, Amnesty International Algérie a dénoncé «la recrudescence du nombre d'arrestations arbitraires de militants, de journalistes, d'avocats, d'étudiants, ou de simples citoyens, ces dernières semaines». «Amnesty International Algérie est profondément préoccupée par un climat de répression qui s'instaure ces dernières semaines : recrudescence du nombre d'arrestations arbitraires de militants, de journalistes, d'avocats, d'étudiants, ou simples citoyens, en violation flagrante des droits garantis par la Constitution», lit-on dans le communiqué. Pour la directrice d'Amnesty International Algérie, Hassina Oussedik, «depuis le 22 février 2019, le Hirak a rassemblé, enfants, femmes, hommes, de tout âge et de toute condition sociale, sur l'ensemble du territoire national, pour exprimer leur amour pour leur pays et leur soif de liberté, de justice sociale et du respect de la dignité humaine. L'exemplarité de ces marches a impressionné le monde entier». Amnesty International Algérie invite les «autorités algériennes» à ne «pas briser le rêve et l'espoir des Algériennes et des Algériens qui revendiquent pacifiquement et fraternellement un Etat de droit et des droits humains». «A la veille du 34e vendredi, nous exhortons les autorités algériennes à libérer toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression, d'association ou de réunion pacifique et d'assurer la sécurité des manifestations», ajoute le communiqué.