L'Etablissement public de gestion du centre d'enfouissement technique Epic CET, en collaboration avec les directions de l'Environnement et de la Formation professionnelle, va lancer une nouvelle expérience de confection de bavettes. Selon Mme Dalila Chellali, directrice de l'EPIC CET d'Oran, « cette action consiste à fabriquer des bavettes dans les centres de formation professionnelle. Et c'est l'EPIC CET qui se chargera de mettre à la disposition des centres, la matière première. Cette matière sera achetée grâce aux revenus de la vente des bouteilles en plastique récupérées auprès des citoyens au Centre de tri de Mdina Jdida », dira notre interlocutrice. « Toujours dans le cadre des mesures préventives et proactives visant la lutte contre cette pandémie, un accord a été conclu avec l'Université des science et de la technologie Mohamed Boudiaf' pour la fabrication des visières de protection à partir des feuilles de PET (polyéthylène térephtalate), issues du recyclage des bouteilles. Pas moins de 5.000 visières seront fabriquées », a souligné Mme Chellali. Avant de préciser que durant les 2 derniers mois 330 visières ont été fabriquées par un atelier privé (à titre gracieux), à partir des bouteilles récupérées au Centre de tri de Mdina Jdida. Les visières ont été distribuées au personnel médical mobilisé dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus. Mme Chellali a fait savoir, que dans le cadre de l'opération « Bouteilles en plastique contre un masque de protection», lancée il y a 2 mois, par l'Epic CET Oran, près de 160.000 bouteilles ont été collectées et 4.000 bavettes remises aux citoyens. L'opération qui se poursuit toujours, a connu un grand succès auprès des citoyens. Cette opération consiste à offrir un masque de protection réutilisable contre une quarantaine de bouteilles en plastique. L'échange, se fait au Centre de tri de Haï Mdina Jdida. Pour la directrice de l'Epic, le but de cette opération est d'inciter les gens au tri et à la revalorisation des déchets. La bavette est juste une sorte de compensation de l'effort et du déplacement jusqu'au centre ». « Il faut avoir une autre vision envers les déchets. C'est une source financière importante, ajoute-t-elle. Une réflexion est en cours pour prolonger l'action à l'après - Covid-19. Et dans ce sens, on pense à remplacer les bavettes par une autre compensation ; des bons de crédit téléphonique, affirme la directrice qui a saisi cette occasion pour lancer un appel aux opérateurs téléphoniques pour se joindre à l'action.