L'ambassade d'Italie à Alger annonce la reprise partielle du traitement des demandes de visas d'affaires Schengen» à partir d'hier, pour les citoyens algériens désirant se rendre dans ce pays. Dans un communiqué rendu public hier, l'ambassade d'Italie en Algérie annonce, qu'elle «reprend partiellement», à partir d'hier, «le traitement des demandes de visas d'affaires Schengen pour l'Italie». «Cette initiative vise notamment à soutenir, initialement, les communautés d'affaires algérienne et italienne et la reprise économique», ajoute la même source, précisant qu'une «voie prioritaire» sera donnée à ceux dont les visas ont expiré pendant le confinement. Des instructions ont, donc, été données au «partenaire VFS Global» (service de traitement de visas), de consacrer une «voie prioritaire dans cette première phase» aux «titulaires d'un visa d'affaires Schengen de circulation (validité d'une année ou plus) qui a été délivré par l'Ambassade d'Italie en Algérie et qui a expiré pendant la pandémie pour leur proposer une prise de rendez-vous auprès de l'un de ses centres visas actuellement ouverts (Alger, Oran, Constantine)». «Les intéressés seront tenus de présenter toute la documentation nécessaire pour un visa d'affaires, dont la liste qui sera fournie par VFS Global, y compris la lettre d'invitation d'une entreprise italienne pour des voyages d'affaires en Italie», note le communiqué. Par ailleurs, l'Ambassade d'Italie rappelle les «restrictions de voyage» introduites «dans le cadre des mesures pour contenir la diffusion du Covid-19, (par) les différents Etats Schengen, y compris l'Italie». «Les restrictions pourraient être maintenues, assouplies ou réintroduites en fonction de la situation épidémiologique et sur la base des décisions des autorités nationales concernées dans les différents pays. Les titulaires d'un nouveau visa Schengen, ou d'un visa Schengen toujours en cours de validité, ne sont pas automatiquement autorisés à rentrer dans le territoire italien et Schengen», ajoute la même source. Ces détenteurs de visas «doivent se conformer aux restrictions de voyage en vigueur» au niveau de l'espace européen Schengen et «au niveau du pays de première entrée» dans cet espace. Les voyageurs sont appelés à «vérifier les restrictions de voyage en place avant le départ». «Dans ces circonstances, les intéressés pourraient être donc obligés à reporter éventuellement leur voyage en Italie, tout en profitant, cependant, dans le moyen et long terme du renouvellement de leur visa de circulation grâce à cette initiative de l'Ambassade d'Italie». Concernant les restrictions en vigueur en Italie, l'Ambassade invite à «consulter son site Internet (www.ambalgeri.esteri.it) ainsi que le site web du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale italien (www.esteri.it)». Les visas de type C «non admis» en France et en Espagne Par ailleurs, et selon une publication sur la page Facebook de la compagnie nationale Air Algérie, «l'entrée en France et en Espagne n'est pas autorisée pour les détenteurs de visa type C (touristique)». Cependant, les deux liens postés par la publication en question, concernant les conditions d'entrée dans ces deux pays, ne précisent pas expressément que les détenteurs de visas type C ne sont pas admis, pour le moment, en France et en Espagne. Le lien du ministère français de l'Intérieur, mis à jour le 1er juin 2021, concerne l'«Attestation de déplacement et de voyage». Il est rappelé aux voyageurs les «trois réglementations» imposées en cette période de crise sanitaire pour l'entrée au pays. Dans le volet «régime de circulation», la note rappelle que seuls les «motifs dérogatoires de déplacement» permettent d'accéder au territoire «dans le contexte de la fermeture actuelle des frontières». «Ces motifs dérogatoires sont aujourd'hui strictement limités aux seuls motifs impérieux», ajoute le document. Quant aux «mesures de contrôle sanitaire», la page d'information du ministère français de l'Intérieur, précise que tout voyageur (de plus de 11 ans) doit «présenter à la compagnie de transport et aux autorités de contrôle à la frontière: le résultat d'un examen biologique de dépistage virologique RT-PCR COVID' datant de moins de 72 heures avant le départ (départ du premier vol en cas de voyage avec correspondance) et ne concluant pas à une contamination par la Covid-19», ainsi qu'un engagement de «respecter un isolement volontaire de sept jours après son arrivée en France métropolitaine et à réaliser au terme de cette période, dans le cas d'un voyageur de plus de onze ans, un examen biologique de dépistage virologique (PCR)».