Les prix élevés des fruits et légumes se poursuivent même après la fin du Ramadhan et la fête de l'Aïd. Les différents marchés de la ville de Bouira, connaissent ces jours-ci des niveaux record, ce qui a soulevé l'étonnement des consommateurs qui se sont retrouvés hésitants entre acheter ou boycotter, après que la hausse s'est étendue aux produits de consommation courante où les augmentations ont dépassé 150%. Dimanche dernier, les prix des fruits et légumes sur le marché, ont subi une autre hausse, après les jours qui ont suivi l'Aïd El Fitr. Les prix de la pomme de terre sont passés de 110 DA à 130 DA le kilogramme. Ceux de la tomate oscillent entre entre 95 et 100 DA, alors que le prix des oignons secs était compris entre 70 et 80 DA, et l'oignon vert entre 50 et 60 DA, quant aux carottes, qui ne dépassaient pas 50 DA voire 60 DA, dans la plupart des cas, se vendent à 160 DA sur les marchés de détail. Quant aux navets, leur prix varie entre 100 et 120 DA et les poivrons à 140 DA, tandis que les haricots verts sont à 350 DA, alors que le chou-fleur et le chou blanc atteignaient 80 DA le kg. La courgette à 160 DA et l'artichaut 150 DA. S'agissant des fruits, ils ont grimpé de manière démesurée, les dattes ont atteint 700 DA et les pommes 600 DA, ainsi que le prix des fraises, variait entre 300 et 350 DA, et les bananes à 400 DA, les pastèques 120 DA, les pêches 400 DA et les oranges 280 DA. Ces augmentations incompréhensibles et inacceptables, ont fait réagir les associations de protection des consommateurs qui ont dénoncé cette flambée accablante qui complique la vie des citoyens.