Décidément, les commissions de discipline des différentes ligues ne chôment pas ces derniers jours. Il ne se passe pas un jour sans que des présidents de club, entraîneurs ou secrétaires ne soient pas sanctionnés et pour fautes graves en plus. Des dirigeants, censés donner l'exemple, sont sanctionnés chaque semaine. A titre d'exemple, on citera le président de section du MC El Eulma, Khetfi Mohamed, qui a écopé d'une sanction de six mois fermes de toute fonction officielle pour propos diffamatoires envers l'officiel de match plus une amende de 35.000 DA. L'entraîneur de la JS Bordj Ménaïel, Kabri Tewfik, lui, a pénétré sur le terrain en plein match pour empêcher et stopper un joueur adverse en pleine action de jeu. Suite à ce comportement, l'entraîneur principal de la JSBM a fait l'objet d'exclusion du terrain compte tenu de la gravité de la faute, portant atteinte à l'éthique sportive. Par ces motifs, la commission a suspendu Kabri Tewfik un an ferme de toute fonction officielle à compter du 25/10/2022 en plus d'une amende de 50.000 DA. Pour sa part, Bouifer Mohamed, secrétaire de l'IB Khemis El Khechna, a pris un match de suspension ferme 15.000 DA d'amende pour contestation de décisions. Pour le même motif, Benchouia Mohamed, entraineur principal de l'USMH a écopé de la même sanction. Six mois de suspension dont trois mois avec sursis de toute fonction officielle 35.000 DA d'amende pour comportement antisportif envers officiels de match ont été infligés à Meddah Abdelatif, secrétaire du RCR. Quant au président du CSA/ES Mostaganem, Benfreha Belkacem, il est convoqué demain lundi à la commission de discipline de la LNFA. Comportement condamnable et regrettable à la fois de certains éducateurs et autres responsables de clubs. Par ailleurs, de nombreux clubs sont sanctionnés chaque week-end par des amendes financières pour absences d'entraîneurs pour avoir enfreint les dispositions réglementaires relatives aux compétitions de football de Ligue 2 (saison 2022/2023).