Voulant récupérer le corps de leur défunt père, de la morgue de Mostaganem, les membres d'une famille, résidant à la cité Chemouma, ont été stupéfaits et complètement décontenancés, lorsqu'ils ont constaté que la dépouille mortelle qui allait leur être remise au service de la morgue de l'hôpital Che Guevara, n'était pas celle qu'ils venaient chercher. Aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, cette histoire a eu pour théâtre au cours de cette semaine, le service de la morgue de l'hôpital Che Guevara de Mostaganem. En effet, suite au décès de son père, après une longue maladie qui l'a obligé à séjourner à l'hôpital, Abdellah le jeune fils du défunt a pris attache avec les services concernés de l'hôpital Che Guevara à l'effet d'accomplir les formalités administratives pour pouvoir récupérer la dépouille mortelle. Mais, grande fût sa surprise, lorsqu'il constata que employés du service de la morgue allaient lui remettre le corps autre que celui de son défunt père. Au départ, personne ne s'attendait que cette histoire aussi rocambolesque qu'incroyable, allait mener toute la famille à) vivre un calvaire. Croyant à une simple erreur qui allait être rapidement réparée, le fils a sollicité à ce qu'on lui ramène la dépouille mortelle de son défunt père, et c'est là que commenceront les véritables soucis. Après une vérification, il s'est avéré que la dépouille mortelle aurait été remise par inadvertance à une autre famille, qui réside dans la commune d'Es-Sénia dans la wilaya d'Oran, et le plus inadmissible dans toute cette histoire, la dépouille acheminée vers Es-Sénia a été déjà inhumée. Un vrai dilemme. Qui sont les responsables de cette monumentale erreur due à une faute professionnelle d'inattention grave ? Comment la famille de Chemouma pourrait-elle récupérer le corps de leur parent ? A ces toutes ces questions bien sûr, la règlementation est là pour y répondre, mais faut-il que les concernés se voient obligés d'entamer d'autres démarches plus complexes, pour pouvoir exhumer le corps. Finalement, le corps a été exhumé et rendu à la famille Chaib-Draa dans l'après midi du 8 mars, permettant ainsi à cette dernière de faire son deuil, désormais le défunt C.M, repose en paix dans sa dernière demeure. Par ailleurs, et ce qui est regrettable, c'est la manière aussi dilettante et les négligences des responsables de la morgue de l'hôpital de Mostaganem, qui ont été à l'origine de cette inacceptable bourde. Selon les informations recueillies, le corps qui devait être acheminé vers Es-Senia, n'a été identifié que par le gendre.