Ces jours ci, l'on assiste à deux poids et deux mesures dans le secteur de l'éducation de Mostaganem. On ne sait pourquoi les responsables de l'éducation veulent traduire vite fait quant il s'agit d'une enseignante de l'école rose à Mostaganem, ou un directeur de l'école primaire de Mazagran, alors qu'on se croise les bras et l'on ne réagi pas quant il s'agit d'un inspecteur de l'éducation qui vient d'être condamné à deux ans de prison ferme, sans que l'on prononce à son encontre aucune sanction disciplinaire. Ainsi pour rappel des faits, l'inspecteur de l'éducation de la circonscription de Kheir Eddine a été récemment condamné par le tribunal de Ain Tedles à deux ans de prison ferme et à une amende de 20 millions de centimes pour menace de mort et abus d'autorité contre le directeur de l'école Benaouda Otmane à Kheir Eddine. Selon les informations, l'affaire s'est passée le 27 octobre de l'année dernière quant cet inspecteur de l'éducation B.C accompagné de trois personnes dont l'un d'eux s'est fait passer pour le président de l'association des parents d'élèves. Ces derniers se sont introduits de force à l'école et ont insulté le directeur qui était à ce moment là dans ces fonctions et fut menacé de mort jusqu'à le forcer à quitter l'établissement. Devant cet état de fait, le directeur de l'école le dénommé Adjel Charef a déposé plainte auprès du procureur de la république de Ain Tedles qui a ordonné une enquête afin de statuer sur les responsabilités respectives pour mieux connaître les tenants et les aboutissants relatifs à la plainte. Présenté devant la barre, l'inspecteur de l'éducation a été condamné à deux ans de prison ferme et à une amende de 20 millions de centimes. Quant à ses trois collaborateurs, ont été condamnés à des peines allant de six mois à une année de prison ferme. Ainsi le silence du directeur de l'éducation qui n'a pas pris la peine de procéder à une investigation interne, la famille éducative dans son ensemble n'a pas apprécié cette politique des deux poids et deux mesures. Pour relever ce comportement discriminatoire et pour ne pas avoir traduit ce dernier devant le conseil de discipline comme le stipule les textes de la fonction publique, à savoir : que toute personne poursuivie en justice doit faire l'objet d'une suspension de son poste à partir du moment ou la plainte est déposée jusqu'à conclusion du parquet.