Les vendeurs de matériaux de construction anarchiques imposent leur loi par les dépôts de briques, parpaings, gravier et autres débris, occupant illégalement les ruelles de la cité et même les trottoirs du voisinage, comme ce fut le cas du résident Yahia Bey Benyahia, qui souffre le martyre avec ses enfants et sa famille au quotidien par l'entrepôt anarchique des matériaux de construction déposés devant sa porte d'entrée et en plein milieu des ruelles des cités Cherif Lahcène et de Hai El Badr coupant ainsi toute la circulation aux automobilistes et surtout les résidents qui ne savent plus à quel saint se vouer par les entrepôts sans autorisation de ces commerçants locataires des biens des personnes influentes imposent leur dictat et ne veulent rien comprendre, d'ailleurs cette cité résidentielle est devenue par le temps, une zone d'activité dénommée « Chetaibo ». En dépit des réclamations et des correspondances adressées aux différents responsables concernés, le cadre de vie déplorable dans lequel évoluent les habitants de la cité Cherif Lahcène dans la commune de Bethioua, les habitants déplorent leurs conditions de vie qui ne cessent de se détériorer au fil des jours et réclament un minimum de commodité. Selon les membres du comité de quartier, la cité qui compte 2000 habitants est dépourvue de réseaux de raccordement du gaz naturel AEP et AOP et le réseau des évacuations des eaux usées. Ils déplorent également l'état désastreux des rues du quartier à l'image des ruelles de la cité des 56 logements qui sont carrément impraticables, ainsi que l'absence de l'éclairage public. Les habitants de la cité Cherif Lahcène attire l'attention du P/APC et du chef de daïra de Bethioua dans plusieurs correspondances dans le quotidien et El Watani détient des copies, sur le mauvais état du réseau d'évacuation des eaux pluviales qui est à l'origine des inondations. Ils réclament également les bacs à ordures et le ramassage des ordures ménagères au moins trois fois par semaine, ainsi que l'absence d'approvisionnement du précieux liquide de l'eau vitale qui se fait tant désirer dans la cité Kessal Abdelkader, du fait les colporteurs d'eau de la commune de Bethioua imposent leur dictat pour le tractage de l'eau potable aux résidents de ladite cité moyennant la somme de 1200 DA la citerne et même plus. Enfin, ils espèrent voir leur quartier doté d'un centre de santé, d'une école primaire pour éviter les déplacements vers le centre de ville de Bethioua ainsi qu'un espace de détente pour les jeunes et un centre culturel.