Les prix de location de cabanons, d'appartement et même les abris de fortunes dans les communes côtières relevant de la daïra de Sidi Lakhdar dans la wilaya de Mostaganem sont qualifiés de vertigineux par les familles venant des wilayas limitrophes et surtout du sud désirant passer leurs vacances d'été sur la cote du Dahra. En effet ,les habitant de Hadjadj, Benabdelmalek Ramdane et Sidi Lakhdar s'organisent chaque saison pour louer leurs cabanons répartis à travers les plages des communes sus évoquées, l'un d' entre eux étant offert pour la modique somme de 14 millions de centimes /mois à Sidi Lakhdar. Gagnés par la cupidité, d'autres habitants de cette cote sont prêts à quitter leurs propres toits au niveau des chefs lieux de communes sus évoquées, pour les proposer aux prix forts aux familles transhumantes fuyant la chaleur infernale du grand sud voire celle des hauts plateaux. Les prix peuvent varier en fonction du standing du cabanon ou de la demeure d'accueil. Même les garages ne sont pas cédés aussi facilement que l'on est tenté de le croire. C'est d'ailleurs ce créneau juteux qui aura incité de nombreux habitants à l'investir dans les cités balnéaires, quitte à verser dans la construction illicite d'abris de fortunes, faits de parpaings ou de tôle, quand ils ne sont pas couverts ou entourés de roseaux, pour les relouer a qui voudrait y mettre le prix. Un commerce bien juteux et loin de tous les contrôles fiscaux, dont les services ne tourneront plus qu'au ralenti, le taux d'absentéisme ayant pour habitude de monter en flèche durant cette période. A titre d'illustration, un cabanon de quatre pièces, cuisine plus garage sis à petit port a été loué dernièrement à 14 millions de centimes par mois. A Ain Brahim un f2 est cédé pour un mois à quelques 6 millions de centimes. Leurs propriétaires s'arrangent pour s'installer chez leurs proches parents, le temps d'un été. Pour Ali et Mostapha qui ont de la chance de posséder un cabanon ; la saison estivale est une aubaine pour nous, car la demande est très importante à Petit Port et Ain Brahim. Quant aux vacanciers moins nantis, ils se contentent d'un logement sis au chef lieux de commune, en raison de leurs prix plus abordables. Dans le même contexte, une famille d'Ouargla arrivée récemment, le fait de passer l'été est loin d'être une sinécure. Selon des sources bien informées certains logements sociaux que leurs attributaires n'ont toujours pas occupés à ce jour, ont été également loués à des tiers pour la période estivale. Chose qui mérite réflexion, quant aux critères qui font qu'un F3 est cédé à 5 millions de centimes par mois. Cela, prouve encore une fois que l'absence en établissement hôteliers est flagrante au niveau de cette région du Dahra est mostaganémois.