Malgré la politique de l'Etat et les instructions de M. Le Wali pour l'encouragement des habitants des campagnes à rejoindre leurs terres, en leur octroyant des aides à l'habitat et pour l'élevage, certains douars dans la Commune d'Oued Taria se plaignent du manque d'eau potable. Dans ce même contexte les habitants du Douar Ouled Bouhalouane et une partie du douar Brakna vivent la même situation et doivent se déplacer à dos d'ânes sur des kilomètres, pour s'approvisionner en eau potable auprès de puits appartenant à des privés. Les fontaines installées il y a plus de dix ans et qui devaient approvisionner les habitants, sont depuis plus de vingt jours à sec. Le Douar ouled Bouhalouane qui compte plus de quarante familles se servent d'un « laquai » genre de citerne faite à l'aide d'un fût équipé et monté sur deux roues et tiré par un âne pour ravitailler les habitants sur des centaines de mètres alors que des sommes colossales ont été investis , dans des fontaines qui se trouvent toujours le long de la route menant au douar mais qui ont cessé de donner cette denrée si précieuse. Au problème récurrent de l'eau, les habitants de cette contrée se plaignent aussi de l'état des routes, reliant les douars d'ouled Bennaceur, Ould Bouhalouane et de brakna au chef lieu de la Commune. En effet pour aller à ces douars, les automobilistes doivent emprunter une route chaotique et qui n'est en fait qu'une simple piste qui se rétrécie à certains endroits au point où deux véhicules ne peuvent se croiser. Des travaux bâclés ont été entrepris, au vu et au su de tous selon les habitants, qui se demandent pourquoi tout ce gaspillage d'argent qui ne servira à rien, car dès la saison des pluies elles reviendront à leur état initial. Autre faits à signaler, c'est l'état des installations électriques et qui pose problème au niveau des maisons et qui perturbe le fonctionnement des motos pompes.