Le professeur Si Ramdane a durant ce mois du Ramadhan, passé au peigne fin les événements culturels et artistiques sensés offrir une tranche de loisir, d'humour ou de diversité aux jeûneurs après el iftar. Mais il semble que le professeur n'a remarqué que du carnaval non pas fi Dachra de Mohamed Âliouat le grand absent, ni chez Makhlouf el bombardé le marginalisé volontairement et arbitrairement ! Mais un carnaval fi l'ENTV. « Permettez moi de vous le dire bien que avec exaspération et amertume que la culture ne marche plus vers l'avant dans notre Bled. Ceci est une réalité sauf si les responsables sont tous des incultes, dans ces conditions le principe de ‘'Kaouer oua âti lel âouer'' devient maître de la situation, et nous les réceptionnistes nous ne devrons pas réclamer, pis revendiquer le meilleur. Tenez par exemple l'ENTV, notre télévision qui ne semble pas aller vers l'amélioration en ouvrant l'audio visuel aux activités de fonds, l‘ENTV patine comme chaque année dans la programmation de la médiocrité. El Djamaï semble détenir le plateau après la rupture du jeûne en présentant un travail d'une médiocrité extrême. Comme si l'Algérie n'a plus de bons comédiens, ce qui a fait que les téléspectateurs fuient la nationale vers d'éventuelles productions dignes d'êtres suivi. N'est-ce pas Kaddour ? » L'étudiant surpris : « Ma âla balich Cheikh, ma Qrinach Atthaqafa ». « Bien sûr comme tous les responsables qui gèrent la culture, Ma qraouch Atthaqafa « ajouta le professeur : « Ils ont obtenu ces postes par favoritisme, par connaissance sans aucune considération ni des connaissances du patrimoine culturel ni d'une expérience tant imposée et exigée pour nos pauvres enfants qui n'ont aucune chance d'accéder un jour à un poste similaire. Cette année comme l'année précédente mauvais feuilletons, mauvais auteurs, des écrivains médiocres, des pièces théâtrales de très mauvais gout sans art, les faux comédiens, tous ce gros lot a largement acquis une part du budget gâteau cette année, surtout avec des pseudos associations dites culturelles, créées pour la circonstance et avec complicité, pour s'accaparer des subventions et budgets réservés normalement aux travaux de qualité qui font surgir notre patrimoine culturel enterré, selon le principe du ‘'Plan Bleu'' élaboré durant les années quatre-vingt au delà de la méditerranée dans le but d'éclabousser la culture nationale. Malheureusement les comploteurs, les profiteurs, les opportunistes de la culture demeurent toujours parmi nous, et nous ne les avons jamais dénoncés, nous sommes coupables par notre silence et l'acceptation des faits accomplis qui ne favorisent que les médiocres de ce pays. La mafia de la culture ya Kaddour, y a qua faire une tournée à Riad El Feth à Alger pour compter le nombre de Cabarets dans ce lieu qui symbolise la Révolution. A Oran où le bloc des opportunistes dans tous les domaines d'Art et culture et je ne peux ajouter que de vous dire Saha ftourkom.