Véritable icône de l'humour algérien, Souilah est un comédien hors pair. Quand on rencontre une personnalité telle que Souilah, on est en droit d'être impressionné. Sa réputation et sa grande compétence l'ont conduit au plus haut niveau. Il a collaboré avec nombre d'acteurs célèbres au parcours glorieux. Souilah a réussi, au fil des temps à s'imposer grâce à sa détermination et sa fougue. Il est aujourd'hui pour une prestation de qualité. Nous avons eu l'occasion de nous entretenir avec un artiste au talent unique. Vous travaillez avec des personnalités du monde des arts, citez-les nous et en même temps votre parcours artistique commun ? J'ai suivi de multiples formations qui m'ont permis de côtoyer plusieurs artistes. Je cite Athmane Ariouet et Lakhdar Boukhars. Je me souviens de ma collaboration avec Athmane Ariouet dans le film «Carnaval fi dachra». Le tournage a eu lieu à Biskra en 1993. J'entretiens avec lui une relation très spirituelle. Mieux encore, on se respecte beaucoup. Je garde aussi un bon souvenir de Lakhdar Boukhars. Vous n'aimez pas les offres médiocres ? J'exerce ce métier par amour et non pas par appât du gain. Je ne mange pas de ce pain. C'est pour cela d'ailleurs que j'ai dû refuser plusieurs offres. Je ne vous cache pas, je suis très soigneux dans mon travail. J'exige dans mon travail la qualité, surtout que j'ai fidélisé un public. On vous voit souvent sur le petit écran en dehors de la télévision algérienne, notamment à la chaine de télévision Nessma. Quelles satisfactions vous apporte ce rayonnement international ? Quelle que soit l'expérience entamée, elle demeure enrichissante. Je tiens à préciser, par ailleurs que j'ai animé une émission algérienne «Akhir Kalima», dont le tournage a eu lieu en Tunisie. Elle a un écho favorable auprès des téléspectateurs. Je devais, en effet collaborer avec l'équipe du feuilleton «N'ssibti Laâziza», seulement j'ai refusé de parapher le contrat à cause d'un malentendu. Comptez-vous marquer votre retour à la télévision algérienne ? A vrai dire, je n'ai jamais quitté la télévision algérienne. Même s'il n'y a pas assez de productions artistiques, je conteste le scénario et le rôle dans la mesure où il n'est pas de qualité. En clair, j'exige dans mon travail la qualité. Vous êtes arrivé au zénith de votre parcours artistique, quelles sont vos prochaines étapes dans le futur pour vous maintenir dans le gotha artistique ? La persévérance, l'amour du métier et la modestie sont les lignes directrices qui me guident. Le mot de la fin… Je suis, à chaque fois, impatient de retrouver mon public pour lequel je donne le meilleur de moi-même. Je souhaite être à la hauteur de la responsabilité qui m'a été conférée. Pour moi, c'est très important d'être fidèle à son public.