La localité d'Ouled Larbi dans la commune de Kheir Eddine située à 10 Km du chef lieu de la wilaya s'est réveillée hier sur l'horrible nouvelle de l'assassinat du jeune dénommé B.O, un père de 3 enfants qui travaillait comme ouvrier journalier au marché de Souk Ellil de Sayada. En effet, la victime a été trouvée dans son domicile la tête fracassée et pendue à un arbre. L'auteur du crime a été arreté et les éléments de la brigade locale de la gendarmerie nationale ont ouvert une enquête pour éclaircir au mieux cette affaire. Il est à rappeler que deux autres crimes ont été perpétrés durant ces trois jours de l'Aid El Fitr. Le premier a eu lieu à Hassi Mamèche, une commune située à 10 Km du chef lieu de la wilaya où un homme répondant aux initiales D. T âgé de 52 ans de nationalité Tunisienne et résidant en Allemagne a égorgé sa femme aux environs de 6 heures du matin ce lundi 29 aout 2011 à l'intérieur de leur domicile familial. La victime dénommée K. Yamina âgée 29 ans a été surprise au milieu de la nuit par son mari, qui, pris de folie lui a tranché la gorge. Vu l'ampleur du drame qui a touché cette famille ainsi que toute la commune, certains avancent que les causes sont liées à une affaire d'honneur due à des soupçons du mari, qui a accusé sa femme de tromperie. Le couple vivait à coté de la brigade de la gendarmerie nationale où le meurtrier s'est rendu après avoir perpétré son forfait. Il est à signaler que le chauffeur de la victime a été écroué. La station balnéaire de Petit-Port, dans la commune de Sidi Lakhdar située à 50 km à l'Est de Mostaganem a été le théâtre du second crime où deux jeunes hommes, en balade, ont été sauvagement agressés par une bande de malfaiteurs. Au moment où les deux victimes étaient à proximité de la forêt, elles ont été surprises par deux malfaiteurs cagoulés et armés de couteaux, qui avaient la ferme intention de les détrousser de leurs argent et portables. Alors, une violente rixe éclata entre les protagonistes. Les deux agresseurs ont été joints par quatre autres malfrats et la bataille a tourné au profit de la bande. Le jeune (B. Mourad), célibataire de 26 ans, un coiffeur connu dans la localité, a été mortellement blessé au ventre et au thorax. Le coup mortel ne lui a laissé aucune chance de survie tandis que son compagnon a été roué de coups de couteaux et laissé agonisant sur le lieu du drame par ses ravisseurs qui ont pris la poudre d'escampette une fois leur forfait accompli. Aussitôt l'alerte donnée, les éléments de la gendarmerie nationale et de la protection civile se sont déplacés sur les lieux. Le blessé, un père de famille d'une trentaine d'années, a été transporté en urgence vers l'hôpital de Sidi Ali puis transféré vers l'EHU Che Guevara de Mostaganem où il a été sauvé in extrémis d'une mort certaine. Heureusement, il se trouve hors état de danger selon des proches de la victime. Par contre, Le jeune Mourad a été inhumé dans la journée de jeudi et une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Sidi Lakhdar pour identifier les agresseurs et procéder à leur éventuelle arrestation. En cette même journée du jeudi 1 septembre 2011, au chef lieu de Sidi Lakhdar, une altercation entre deux jeunes a subitement tourné au drame. Le jeune (C. Kada), un lycéen de 19 ans, a été grièvement poignardé par son antagoniste, de même âge, qui lui a asséné une dizaine de coups de couteaux sur différentes parties de son corps. Vu la gravité de ses blessures, ayant le bras cassé, des veines coupées et des plaies béantes, le jeune Kada a été transféré vers le CHU d'Oran. Selon des sources sûres, les médecins lui ont ordonné plusieurs mois d'incapacité et il doit subir plusieurs interventions chirurgicales. En somme, l'insécurité prend des proportions alarmantes. Il ne se passe pas un jour sans que l'on entende parler de vol, d'agression ou de meurtre. En dépit de toutes les campagnes de lutte contre la délinquance, la criminalité prend des proportions alarmantes, inquiétant sérieusement les citoyens, notamment le recours à l'usage fréquent des armes blanches. Le phénomène de l'insécurité et de la violence est loin d'être contrôlé, tant il prend une ampleur croissante et inquiétante ce qui nécessite une réflexion profonde et des actions urgentes par les pouvoirs publics.