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Y a-t-il une politique pour stopper la fuite des cerveaux?
Publié dans Réflexion le 23 - 09 - 2011


Si les compétences parmi les chercheurs algériens établis à l'étranger sont si bien rémunérés et se distinguent par de hautes considérations, nous sommes en mesure de leur offrir les mêmes conditions dans leur propre pays.» Propos du discours du président de la république à Sétif à l'occasion de l'ouverture de l'année universitaire 2009/2010. Or, récemment, un haut responsable du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a déclaré, euphoriquement, à la presse que son département a décidé, pour rendre la recherche plus attractive, d'offrir à chaque jeune chercheur un ordinateur portable avec une connexion internet. Est-elle, la formule magique pour endiguer le phénomène de la fuite des cerveaux vers l'étranger ? 40 000 chercheurs ont déjà quitté le pays. Le geste est à saluer mais croit-on que ce cadeau est en mesure de faire retenir un chercheur et le dissuader de plier bagages pour rejoindre des universités et des entreprises étrangères qui lui offrent les conditions optimales de réussite à commencer par un environnement propice à la création et la recherche hormis les conditions sociales et financières très alléchantes ? Ailleurs, dans les pays développés, on ne fait pas du social et ne sait pas donner l'aumône mais on estime à sa juste valeur les cerveaux créateurs. Rien qu'en France, et ce n'est pas le pays le mieux lotis en matière de recherche scientifique, des ordinateurs portables sont offerts gratuitement aux collégiens et généralement chaque personne a la possibilité d'avoir un abonnement internet haut débit avec des communications téléphoniques illimités et des chaines de TV en payant 29 euros seulement. Et que dit-on du secteur de la santé qui est en proie à une hémorragie en médecins spécialistes. Selon les déclarations récentes du président du syndicat des praticiens spécialistes, près de 2000 spécialistes ont quitté les établissements de santé publique pour le secteur privé et vers l'étranger. Encore, moins de 5 % des médecins spécialistes, parmi ceux qui restent encore dans le secteur, ont une expérience de 20 ans et moins de 15% ont plus de 10 ans dans le métier. Cette amère réalité aura, sûrement, des répercussions négatives sur la santé du citoyen. La fuite des cerveaux a fait perdre 40 milliards de dollars à l'Algérie. Même considérée comme un phénomène universel, il n'en reste pas moins que l'Algérie en pâtit lourdement avec des conséquences désastreuses sur son développement. Le pauvre citoyen n'arrive pas à comprendre les agissements et la manière de faire de certains dirigeants. Sont-ils vraiment conscients de leurs responsabilités ou prennent-ils leurs concitoyens pour des imbéciles ?

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