Nous sommes, qu'à la mi-novembre et voilà que les premières pluies sont annonciatrices d'un hiver difficile et rigoureux plein de surprises, mettant à nu les malfaçons et les mauvaises conceptions des projets réalisés durant la période des ex walis. Commençons par la catastrophe de Sidi El Mejdoub en remontant jusqu'à la cité de Kharrouba englobant l'axe routier MostaganemOran. Il a fallu, quelques gouttelettes de pluie pour que l'on réalise l'ampleur des dégâts et qui sont liés à tous les projets réalisés du temps de ces ex responsables. Il est clair, que si l'on était dans un état de droit, une commission d'enquête ministérielle serait déjà entrain d'enquêter sur les nombreuses carences que cette catastrophe a dévoilé et sur les milliards qui ont été jetés à l'eau et que ces présumés entrepreneurs qui se sont enrichis sur le dos des contribuables, auraient été auditionnés, pour rendre compte de leur actes. Aussi la gestion de la catastrophe qui s'est produite à Sidi El Mejdoub et dans d'autres quartiers de la ville de Mostaganem, ne semble pas outre mesure intéresser les responsables de l'APC, alors que le danger guette les quelques riverains de cette localité, qui se demandent ou sont-il passés, car Il y a urgence pour les habitants qui sont dans l'expectative, aussi qu'attendent nos élus pour intervenir ou bien sont-ils incapables de gérer de telles situations. La catastrophe de Sidi El Mejdoud, qui a eu lieu il y a de cela 3 jours, risque d'entrainer des conséquences fâcheuses pour les riverains de cette localité surtout pour ceux qui habitent en bordure de la route d'entrée de ladite localité, d'où l'affaissement de la chaussée et qui à ce jour n'a pas été remise en état. Cette situation risque de s'aggraver et mettre en danger les habitants, qui sont las d'attendre l'intervention du Maire et des autorités compétentes qui n'ont pas donné signe de vie. En effet nous avons constaté, sur les lieux même de la catastrophe évitée de justesse, que la situation n'avait pas évolué, en d'autre terme aucune intervention ni aucune prise de décision pour ce qui est des habitations touchées, et qui risquent à tout moment d'être emportées par une nouvelle crue au cas où d'autres fortes pluies s'abattraient sur la région dans les jours à venir. UNE FILLE DE CHAHID EN DANGER Certaines habitations ont été sévèrement touchées et les habitants doivent être évacués en extrême urgence, du fait que le sol est devenu instable et que les habitations sont situées sur les lieux même de la catastrophe laissant apparaître les fondations d'une maison attenante à la plage surtout qu'il y a risque d'effondrement du mur de soutènement qui longe la route de Sidi El Mejdoub et qui doit être consolidé avant qu'il ne cède et qu'il n'entraine toutes les habitations. En effet, il y a lieu de signaler que lors de notre visite, nous avons été sidérés de voir que l'une des habitations bordant la plage était presque complètement ensevelie, par la vase et les blocs de rocher qui se sont abattus sur son toit qui s'est éventré et qui auraient pu tuer toute une famille qui a échappé par miracle. Il s'agit, d'une femme mère de deux filles dont l'une est âgée de 5 ans et de surcroit fille du chahid Bouharas Youcef. Cette mère, nous a déclaré, qu'elle n'avait pas où aller en attendant d'être relogée, ajoutant à ce propos : « Ils n'ont même pas voulu me donner une tente pour nous abriter. Malgré les démarches et les appels rien n'a été fait pour nous ». Un autre habitant Boukhari Aek, nous a fait visité son domicile contigu à la chaussée qui c'est affaissée, et au vu de la situation catastrophique qui prévaut ce dernier s'est demandé ou étaient passés les autorités concernés, les élus et à leur tête le P/APC. LES EX-WALLIS SONT-ILS RESPONSABLES DES PROJETS BACLES ? Dans ce même sillage, et comme nous l'avons signalé dans notre édition du 22 novembre 2011 l'écoulement des eaux de pluie ont augmenté le risque, par le débordement indirect, car les travaux effectués par l'hydraulique ont été mal conçus et cette catastrophe, a mis à jour les malfaçons et ce à tous les niveaux, tels que les canalisations et les réseaux d'assainissement, longeant la route qui part du rondpoint de Diar El Hana à Sidi El Mejdoub et l'on remarque que la pluie a entrainé une érosion du sol et la chaussée risque à son tour de s'effondrer si les travaux ne sont pas entrepris dans les plus brefs délais. Il est clair, que tout est à refaire, car les projets et les travaux d'assainissement et de réaménagement réalisés du temps des ex Walis ont été bâclés et les entreprises qui étaient chargés des travaux. n'ont pas pris en considération le facteur risque en cas d'inondation surtout pour ce qui est de cette localité qui n'a connu aucun projet d'aménagement, c'est ce qui ressort du constat, Autre facteur à prendre en considération, c'est que l'urbanisation excessive de cette zone sensible en amont a accentué le danger pour les riverains, car la déficience des digues est à l'origine de la catastrophe du fait que leur entretien n'a jamais été à l'ordre du jour, d'autant plus que les défaillances apparaissent dès la moindre alerte de pluie. Il est clair que cette catastrophe a mis en évidence les malfaçons et toutes les constructions et les réalisations dont les normes ont été bafoués, avec la complicité d'entrepreneurs malhonnêtes, qui n'ont rien prévu en matière d'évacuation, des écoulements des "grosses" pluies, ne prévoyant aucun système de drainage. Il y a lieu de signaler que le risque est de mise pour prendre au sérieux le danger surtout en période hivernale, car même la Zone d'Ain Sefra est devenu un facteur de risque si' l'on prend en considération le vieux bâti du centre-ville de Mostaganem à l'exemple de l'immeuble du colisée ou de l'ex cinéma Vox « Ouarsenis » dans les constructions se trouvent fragilisés par l'environnement et le manque d'entretien, si des mesures ne sont pas prises pour éviter une catastrophe similaire à celle de 1927 ? C'est un autre sujet que nous publierons très bientôt.