Il a fallu presque 3 heures pour épargner le reste de la récolte céréalière dans la hedba à quelques kilomètres de la commune de Sidi – Abderrahmane relevant de la daïra d'Ain- kermès où le pire a été évité grâce à la vigilance des der vices de la de la protection civile ainsi que des centaines de citoyens qui se sont mobilisés ce mercredi 10 juin 2009. Le chiffre qui nous a été signalé par des milieux officiels serait de l'ordre de 140 hectares, mais des sources proches de la région nous ont informé que des centaines d'hectares de terres jachères ont été incendiées le temps où l'origine de l'incendie reste amplement énigmatique, et l'action de sabotage n'est pas à exclure puisque la région connaît des luttes intestines et des conflits politiques difficiles à gérer. Le règlement de compte figure dans l'agenda de toutes enquêtes, et une profonde investigation est menée par les services du darak-El-Watani territorialement conrpétents et qui sont arrivés à débusquer et à élucider plusieurs incidents et crimes qui se sont produits dans la région. Par ailleurs plusieurs citoyens résidant à Ain- kermès ont pu voir du haut de leurs habitations les feux ravager la récolte à quelques 12 kilomètres et quoique la mobilisation citoyenne est de taille, les moyens de lutte contre les incendies demeurent insuffisant et à cela s'ajoute l'absence totale des postes de contrôle avancés ainsi que les moyens de communication qui restent encore archaïques. Signalons, en outre,que le chiffre relatif à la récolte et officiellement annoncé par M.Abdelkader Mouissi, les services agricoles et qui serait de l'ordre de 4 millions de quintaux attendus, sera revu en baisse puisque des centaines d'hectares qui ont été ravagés par la grêle et les feux dans les Dairates de Frenda, Mecharaà-Sfa, Medroussa, Ain- Kermès et Rahouia, viennent de minimiser cette « prémonition » rappellent par ailleurs que les docks de Takhemaret connaissent un engouement des fellahs jamais égalé auparavant, l'on enregistre quotidiennement le stockage de milliers de quintaux et la tâche des dockers tend à être très difficile. Notons enfin que des essaims de criquets marocains envahissent les récoltes dans la région d'El Gaàda à Ain El Hadid et malgré les moyens de lutte, la prolifération de cette espèce est fortement remarquable et devant ces effets, un débat sur la culture du risque est vivement souhaité.