La ville phare d'Arzew est l'un des plus importants centres urbains de la wilaya d'Oran. Les habitants de cette commune pétrolière située à environ 40 kilomètres au sud-est d'Oran dont le nombre avoisine les 100 000 âmes sont disséminées sur des villages. Parmi ces derniers, citons El Mohgoun, Guessibet, Cap carbon. A l'instar de tous leurs concitoyens des autres villages, dont un grand nombre d'habitants sont quasiment obligés de transiter par, le centre urbain pour rallier la ville gazière, les voyageurs et les transporteurs caressent toujours le rêve de voir leur localité être dotée d'une gare routière digne de ce nom pour mettre fin à l'anarchie qui caractérise ce créneau. En effet, les minibus et les taxis qui assurent les dessertes vers toutes les destinations, comme El Mohgoun, Cap Carbon Hassi Mefsoukh, Bethioua et la capitale de la région ouest El Bahia, stationnent pour la plupart sur une place déserte dépourvue de toutes les commodités et appelée agence alors qu'elle n' a rien d'une agence mais plutôt un pissoir .Là, sur place, une véritable anarchie s'installe avec en sus une nuisance sonore des plus insupportables. Aussi, les voyageurs sont parfois abandonnés à leur propre sort en plus de la cherté des tarifs du transport. A titre d'exemple, les voyageurs en provenance ou à destination du village de Bethioua à 12 kilomètres du chef-lieu, déboursent 30 dinars pour ce trajet. Ils sont parfois à la merci des clandestins. Arzew n'est pas le seul centre urbain de la wilaya d ‘Oran qui ne dispose pas d'une gare routière. C'est le même cas pour Hassi Mefsoukh, où les voyageurs et les transporteurs sont abandonnés à leur propre sort. Le lieu qui fait office de gare n'est même pas aménagé. Il est exposé aux quatre vents et à tous les aléas de la nature.