La ville de Larbaâ Nath Irathen (ex-Fort National) est l'un des plus importants centres urbains de la wilaya de Tizi Ouzou. Les habitants de cette commune de haute montagne située à environ 25 kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou dont le nombre avoisine les 30 000 âmes sont disséminées sur 25 villages. Parmi ces derniers, citons Azouza, Larbaâ, Ath Atelli, Ath Frah etc. A l'instar de tous leurs concitoyens des autres villages, dont un grand nombre d'habitants sont quasiment obligés de transiter par, le centre urbain pour rallier la ville des Genêts, les voyageurs et les transporteurs caressent toujours le rêve de voir leur localité être dotée d'une gare routière digne de ce nom pour mettre fin à l'anarchie qui caractérise ce créneau. En effet, les minibus et les taxis qui assurent les dessertes vers toutes les destinations, comme Aïn El Hammam, Aït Oumalou, Irdjen, Aït Atelli, Aït Frah, Taourirt Amokrane, Tizi Rached et la capitale du Djurdjura, stationnent pour la plupart sur une portion du trottoir qui longe le stade municipal qui fait office de «gare routière». Là, sur place, une véritable anarchie s'installe avec en sus une nuisance sonore des plus insupportables. Aussi, les voyageurs sont parfois abandonnés à leur propre sort en plus de la cherté des tarifs du transport. A titre d'exemple, les voyageurs en provenance ou à destination du village Ath frah, distant de 7 kilomètres du chef-lieu, déboursent 30 dinars pour ce trajet. Ils sont parfois à la merci des clandestins. Larbaâ Nath Irathen n'est pas le seul centre urbain de Tizi ouzou qui ne dispose pas d'une gare routière. C'est le même cas pour Draâ El Mizan, où les voyageurs et les transporteurs sont abandonnés à leur propre sort. Le lieu qui fait office de gare n'est même pas aménagé. Il est exposé aux quatre vents et à tous les aléas de la nature.