Au moment où le patron de l'ADE, passe son temps à tisser les mailles d'un syndicat à sa mesure pour faire face à toute éventuelle tentative d'éjection de son trône, des milliers de mètres cube d'eau envahissent les rues des quartiers limitrophes du centre ville de Mostaganem , sans que ce dernier ne bouge le petit doigt. Qui va rembourser cet argent jeté en l'air, sera-t-il facturé aux clients de l'ADE ? L'eau est une denrée précieuse, aussi faut-il la préserver nous dira un citoyen qui nous a signalé, des fuites importantes au niveau des rues Saadi Djillali « ex Branly » et Arbaoui Bouzid « ex Pasteur » Raisinville ainsi qu'au niveau de Sidi Othmane et du quartier Plateau Marine ».Selon des citoyens que nous ont interpellé, ces fuites durent depuis plusieurs jours sans que l'ADE n'envoie une équipe pour les réparer et ce malgré que nous l'ayons signalé aux services concernés à savoir l'Algérienne des eaux et au service technique situé à la cité Kaid Mohamed « ex Citronnier » mais aucune réaction à ce jour. « Nous nous demandons ce qu'ils attendent pour réagir, du moment que des travaux de bitumage sont en cours au niveau des deux rues Saadi Djillali et Arbaoui Bouzid. Les fuites en question auraient du être réparées et pris en charge avant le décapage des routes, ce qui n'a pas été fait », nous dira, , H.Kaddour , un citoyen résident au quartier de Raisinville .Qu'attendent les services de l'ADE pour entreprendre des travaux, faut-il attendre que la pose du tapis de goudron qui coûte des milliards soit terminée, pour se mettre à creuser comme cela a toujours été le cas, du fait que l'on va dépenser de l'argent pour créer d'autres problèmes et ensuite les délaisser. Il est clair que ceux qui gèrent le secteur de l'eau ne sont point conscient du gaspillage enregistré à partir de ces fuites, et c'est la raison pour laquelle qu'ils restent des jours voire des mois pour être prises en charge. « Il est aussi important de se demander, si ces fuites que l'on relève à travers les quartiers et cités de la ville ne sont pas du à l'état des canalisations du fait que la moitié du réseau d'eau potable est antérieure aux années 70 avec beaucoup de tuyaux en fonte grise ou en acier, des matières qui favorisent les pertes », c'est ce que nous a expliqué un ex professionnel de l'EGEMO aujourd'hui ADE. « L'on sait que le coût de la réhabilitation des canalisations, est très variable et que tout dépend de la configuration du terrain, des vibrations éventuelles etc…bien plus que de l'âge des tuyaux, nous fera-t-il savoir. Et de conclure, avec le réaménagement, et le revêtement des rues et avenues qui coûtent à l'état des milliards, il faut une performance largement facilitée par l'organisation du réseau, de manière à ce qu'il y est moins de fuites et qu'il soit plus accessible, pour ne pas toucher au bitumage et rééditer les erreurs du passé, aussi faut-il rendre les rénovations beaucoup moins coûteuses et contraignantes, pour les riverains, surtout que les réseaux enterrés ont fait leur temps, et que l'on est en train de refaire le bitumage de toutes les rues, avenues et artères de la ville. Et d'ajouter, si l'on ne revoit pas la conception des travaux pour préserver les canalisations, l'on aura jeté l'argent du contribuable par les fenêtres, et au vu des fuites on est pas sorti de l'auberge, car faut-il encore que l'ADE fasse son travail convenablement, pour parer au gaspillage de ce liquide si précieux ».