Finalement, la colère des jeunes chômeurs de Fornaka et de ses localités, réclamant de l'embauche au sein de la zone, n'a pu être calmée sans connaitre de graves conséquences. Elle a fini par dégénérer en émeutes difficilement maitrisées par les forces de sécurité, causant des dégâts matériels et des blessures aux agents de sécurité du complexe industriel ciblé par les troubles. Plus d'une centaine de jeunes sans emploi se sont rassemblés en face du siège de l'APC de Fornaka pour connaitre les suites sur leur embauche au sein de la zone industrielle de Fornaka, plus particulièrement le complexe industriel "ADWANE", malheureusement, aucune mesure n'a pu être prise en leur faveur. Ces derniers, sans trop attendre, se sont rabattus sur la zone des activités industrielles, sise aux abords de la route nationale (17 AB), en fermant son passage, et en bouclant toutes les issues qui mènent à la zone. Certains jeunes mettent le feu aux barricades, composées de pneus et de branchages, qu'ils ont dressés pour interdire tout accès aux lieux. Tentant vainement d'accéder au site du complexe industriel, les émeutiers ont été empêchés par des tirs de sommation des agents de la sécurité interne des unités. En face de cette opposition, les chômeurs passent à l'action en lançant des pierres aux agents défendant l'accès, et blessant grièvement deux agents qui ont été évacués aux urgences. L'intervention des forces de la gendarmerie nationale a été plus que salutaire, elle a fini par éviter un drame de justesse et sauver la zone d'une catastrophe aux graves conséquences. Repoussés par les bombes lacrymogènes, les émeutiers finissent par se disperser et abandonner les lieux tard le soir. Malheureusement, ces derniers reviennent en plein nuit, semer la pagaille au sein de la localité de Kedadra, proche de la zone où ils n'ont pas hésité à saccager totalement un bureau de poste, et détruire tout l'équipement. Appelés à la rescousse, les forces de sécurité interviennent et finirent également par rétablir l'ordre et procéder à l'arrestation de quelques émeutiers.