Le bilan de certaines activités des services de la police judiciaire relevant de la sureté de wilaya de Tiaret projette à une escale de réflexion autour du phénomène d'insécurité qui sévit dans certaines résidences universitaires et la dernière affaire traitée par la police judiciaire en est l'exemple illustratif de certains étudiants qui veulent déstabiliser la quiétude d'autres étudiants dont l'unique souci serait de répondre aux exigences de leur scolarité. En effet, le mercredi 20 février 2013 aux environs de 22 heures, quatre étudiants dont un externe au niveau de la résidence universitaire Karman3 se sont présentés au poste des agents de sécurité et en leur possession un sac contenant 26 bouteilles de vin rouge. Cette situation très délicate a fait réagir les agents de sécurité qui ont catégoriquement empêchés les quatre étudiants à l'accès à la résidence et, irrités, les quatre étudiants ont sollicité une bande de délinquants qui sont accourus vers la résidence universitaire et de leur côté, les agents de sécurité ont informé les services de police judiciaire qui ont arrêtés deux étudiants et ont saisis le sac de boissons alcoolisées. Un autre étudiant s'est réfugié à l'intérieur. Le reste de la bande s'est évaporé dans la nature. Cependant les agents de sécurité de la résidence universitaire craignent des représailles suite aux différentes menaces dont ils ont fait l'objet. Cela intervient juste après le limogeage du recteur de l'université Ibn-Khaldoun et du DOU. Une période d'insécurité qui prête à équivoque et qui reste « un nœud énigmatique » pour plusieurs observateurs. Une enquête est toujours en cours et concernant la résidence universitaire des étudiantes c'est une autre paire de manche. Les boissons alcoolisées ont été tolérées le jour de la célébration de la journée du Chahid (18 février 2013) ou trois étudiantes en état d'ébriété avancé ont été interpellées et la fête a très mal tourné. Pour rappel, un étudiant et une étudiante du campus Karman ont été arrêtés en flagrant délit de prostitution et bien d'autres affaires ont été traitées par la police judiciaire en une semaine. Un phénomène qui exige attention, prudence et réflexion avancée. La sonnette est tirée.