Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a été transféré samedi à Paris pour y effectuer des examens complémentaires après un «accident ischémique transitoire sans séquelles», un type d'accident vasculaire cérébral (AVC) sans gravité «Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a été transféré samedi en fin d'après-midi à Paris, pour y effectuer des examens complémentaires, sur recommandations de ses médecins traitants», a indiqué l'agence APS, citant une source médicale.Selon des sources proches du dossier à Paris, Abdelazi Bouteflika est arrivé à 20 heures à l'aéroport parisien du Bourget et il a été immédiatement conduit, sous escorte militaire, à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, un établissement parisien qui accueille régulièrement des personnalités françaises et étrangères importantes. «Pas d'inquiétude particulière» Bien que son état général soit stable et «ne suscite pas d'inquiétude particulière», ses médecins lui ont prescrit des examens complémentaires ainsi que quelques jours de repos, a précisé la source médicale à l'agence APS. Plus tôt, le directeur du Centre national de la médecine sportive (CNMS), le professeur Rachid Bougherbal avait indiqué que le chef de l'Etat avait fait à 13h30 «un accident ischémique transitoire sans séquelles». «Les premières investigations ont été déjà entamées et son Excellence le président de la République doit observer un repos pour poursuivre ses examens», a ajouté le Pr Bougherbal, cité par APS. Le directeur du CNMS a rassuré sur l'état de santé du chef de l'Etat qui «n'occasionne aucune inquiétude». Le premier ministre Abdelmalek Sellal affirmé à Béjaïa où il était en visite samedi, que l'état de santé de Abdelazi Bouteflika «n'est pas du tout grave».«Il y a quelques heures, le président a eu un petit malaise et a été hospitalisé mais sa situation n'est pas du tout grave», a déclaré Abdelmalek Sellal, qui n'a pas écourté sa visite. Les propos d'Abdelmalek Sellall étaient rapportés par l'agence APS.