La Sonelgaz n'informe pas les usagers sur les perturbations générées par ses travaux. Et les intempestives coupures en gaz ou en électricité sont de plus en plus fréquentes. Quant à la réparation, les équipes de la prestigieuse entreprise prennent un temps fou avant de daigner se déplacer. La Sonelgaz qui vient de recevoir son no+uveau directeur, semble continuer apparemment sur la même lancée de la politique de je-m'en-foutisme à laquelle s'est habitué le commun des mortels. Car si ce n'est pas le courant qui n'est pas interrompu dans la majorité des cas pour des raisons inexpliquées, c'est désormais la distribution du gaz qui commence à connaitre pas mal de perturbations. Le dernier cas à mentionner et sui n'est pas des moindres, est celui de la ruelle Nadari Bendhiba en plein centre ville, en face du marché couvert, qui est sanctionnée depuis trois jours. Procédant à l'arrêt de distribution à l'ensemble de la dite méandre à partir du bâtiment dit Karakèche, les différents foyers de la localité prennent leur mal en patience depuis trois longs jours. « si on était dans un village, on s'aurait peut être habitué, mais pour des citadins que nous soyons accordés au gaz de ville depuis des dizaines d'années, ce qui fait que nous ne détentions même pas de bonbonne de gaz de butane, cela demeure très génant », affirme un habitant avant d'ajouter : « si au moins la Sonelgaz nous avait informé au préalable de cette coupure, nous aurions peut être compris. Mais à ce que la coupure de gaz soit opérée intempestivement dans une période comme celle du mois de Ramadan ; cela ne démontre en fait que le peu de respect qu'accorde cette entreprise nationale à ses usagers. Nous sommes en Algérie, je devais le savoir ; ce n'est pas une société de la trompe de Sonelgaz qui connait la considération de ses abonnés et encore moins le respect de ses engagements ». D'après les mêmes riverains, aucune information n'ait été livrée par presse ou par radio au sujet de la coupure, nonobstant le caractère prolongée de cette coupure. Ce qui a bien sûr relevé le courroux des habitants de la rue Nadari Bendhiba mais sans qu'ils n'arrivent à changer quoi que ce soit à cette donne devant le silence de Madame Sonelgaz. Mieux encore, le déplacement à la Sonelgaz et les appels téléphoniques effectués pour savoir quand tout rentrera dans l'ordre ou pour quelle raison perdure une situation aussi catastrophique, ne trouvent pas de réponse. Le black out de cette entreprise qui se veut pourtant d'envergure et citoyenne, vient de donner encore une preuve que ses usagers sont les derniers à bénéficier de cette mensongère civilité. Récemment à Stidia, un petit vent de 50 kilomètres avait fait tomber un poteau qui nécessitait une urgente réhabilitation. La Sonelgaz n'avait rien fait bien que les citoyens avaient auparavant signalé le problème. Et pour sa réparation, toute une commune a dû vivre deux jours sans électricité pour une histoire de poteau, plutôt pour une politique de je-m'en-foutisme.