Hier, mardi s'est ouverte à Oran, dans l'ouest du pays, la 22ème session de la Conférence régionale africaine d'Interpol. Au programme: l'évaluation de l'état de la coopération des pays africains dans la lutte contre la criminalité transnationale, et la définition des actions à entreprendre. Cette session organisée par la DGSN en collaboration avec l'Organisation internationale de police criminelle (OIPC-Interpol) sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a été marquée par la présence d'une dizaine de pays africains ainsi que du représentant du Conseil des ministres de l'Intérieur de la Ligue arabe. La séance d'ouverture a été marquée par les allocutions prononcées par le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel et la présidente d'Interpol. Dans son allocution, le directeur général de la sûreté nationale, Abdelghani Hamel a insisté sur l'importance de la formation policière et la réforme du système de sécurité basée sur une technologie moderne. En prenant la parole, devant les pays présents, la présidente d'Interpol, Mme Mireille Ballestrazzi, a exprimé, sa satisfaction quant au soutien et à l'aide apportés par l'Algérie dans la lutte contre les différents fléaux qui ont pris de l'ampleur à l'échelle planétaire. « L'Algérie dans sa coopération avec Interpol est très, très présente. Elle a développé une stratégie qui s'inscrit dans celle d'Interpol », a notifié, la présidente d'Interpol. Interpol, selon Mme Mireille Ballestrazzi vise à mettre en place une nouvelle stratégie 2014/2015 pour l'Afrique, basée sur les leçons tirées des opérations menées dans différents pays africains. La priorité de cette stratégie est l'accès aux services et outils de l'organisation pour permettre une coopération et un échange de renseignements pour lutter contre toutes les formes de criminalité. Rappelons que, la conférence régionale africaine, fondée en 1962 dans le but d'évaluer l'état de la coopération policière et la lutte contre la criminalité transnationale, se tient chaque deux ans. Cette rencontre est la deuxième du genre à se tenir en Algérie, après celle organisée à Alger en 1997.