Dans l'après-midi d'avant-hier, le procureur de la République près le tribunal de Tebessa, a ordonné la mise en détention préventive du vice-président de l'APC de « Bir Mokadem », wilaya de Tebessa , et de quatre autres femmes, pour le délit de constitution d'un réseau spécialisé dans l'avortement selon des sources concordantes .Par ailleurs, l'épouse de ce dernier, impliquée dans la même affaire a été laissée en liberté provisoire alors qu'un autre complice, en l'occurrence un bijoutier en état de fuite a été lancé à son encontre un mandat d'amener selon la même source. La genèse de cette scabreuse affaire qui a secoué la commune de « Bir Mokadem » située au Nord du chef-lieu de la wilaya de Tebessa remonte à la semaine dernière, suite aux investigations de la brigade de recherche et d'interventions relevant des services de la police judiciaire auprès de la sureté de wilaya de Tebessa, ayant mis en échec les pratiques dangereuses d'une bande spécialisée dans l'avortement de jeunes filles avec une grossesse extraconjugale. Le principal suspect dans cette affaire, n'est autre qu'un élu local, son épouse et sa concubine qui est aussi un membre dans cette même APC. Cette dernière qui entretient une relation amoureuse avec le vice-président, s'est fait avorter après qu'elle est tombée enceinte suite à des rapports intimes avec ce dernier, à l'intérieur même de son domicile avec la complicité de sa femme. Les investigations de la police ont amené également à l'arrestation d'une jeune femme âgée de 23 ans, victime d'un avortement à l'aide d'une pilule miracle très couteuse, aux graves conséquences procurée par une charlatane de ce réseau en complicité avec un bijoutier. Les différentes investigations de la police ont également abouti à l'identification d'une autre victime, en relation illégitime, avec le bijoutier, qui s'est fait avorter après être tombée enceinte de lui. C'est ce dernier qui a eu le dit poison par la charlatane qui le lui avait remis en échange d'une bonne somme d'argent, en vue de l'administrer à la jeune femme pour se débarrasser de son fœtus. Devenue célèbre par le traitement miracle qu'elle avait entre les mains, les services de la charlatane ont été même sollicités par l'épouse du vice-président en vue de lui procurer le médicament en question pour aider son mari à faire avorter sa concubine. Après acceptation de la transaction, la charlatane a contacté une autre femme, exerçant auprès d'un avocat, pour lui servir d'intermédiaire et remettre le médicament à l'épouse de l'élu, qui a réussi à faire avorter sa dulcinée chez lui et devant les yeux approbateur de son épouse.