Les services de la police judiciaire sont parvenus récemment à l'arrestation d'une femme âgée de 60 ans qui procédait à des opérations d'avortement sur des femmes ayant été tombées enceinte suite à des relations extra conjugales. Cette arrestation a été intervenue après une opération d'investigation et de recherche très réussie à l'adresse de l'inculpée. Cette dernière pratiquait ces interventions à l'intérieur de son domicile situé à « hai Debdaba » sur le coté sud ouest de Béchar. L'inculpée fut arrêté en flagrant délit par les services de police, en train de se préparer pour une nouvelle intervention d'avortement sur une jeune femme enceinte qui elle même eu reconnu les faits devant les services de sécurité. Cette malheureuse selon son témoignage a vendu ses bijoux pour se procurer les honoraires qu'exigeait l'opération d'avortement estimés à 5 millions 300 milles centimes que la malheureuse devait verser indéniablement pour se débarrasser du fétus qui se trouvé déjà mort dans son ventre. Aussi il a été découvert à l'intérieur du domicile de l'inculpée lors de sa perquisition par les forces de sécurité, d'un lot de médicaments et d'autres instruments médicaux que la propriétaire de la maison utilisait dans ses opérations d'avortement. Lors de son audition, la coupable avait reconnu avoir effectué une vingtaine d'opérations d'avortement sur des femmes enceintes en échanges de sommes d'argent évaluées à 5.3 millions de centimes pour chaque intervention. Plusieurs autres infirmières non connues pratiquent secrètement ce genre d'opérations d'avortement selon le témoignage de l'infirmière inculpée contre une somme estimée à 60 milles Da. Trois autres jeunes femmes avortées ont été identifiées puis arrêtées par les services de la police judiciaire après avoir arraché tous les renseignements nécessaires auprès de l'inculpée arrêtée. Par contre une troisième inculpée reste en état fuite dont sa mission était de servir d'intermédiaire entre la principale inculpée et les femmes enceinte désirant avorter.