Il est désolant de constater que le secteur de la santé à tous les niveaux souffre en raison du laxisme et du « je m'en foutisme » de certains responsables qui ne daignent pas lever le petit doigt pour essayer à leur niveau d'améliorer un tant soit peu la situation déplorable dans laquelle vivent le personnel médical et paramédical et donc par voie de conséquence le citoyen à savoir le malade qui devient le dindon de la farce dans tout cela. A titre d'exemple, il y a lieu de donner un bref aperçu sur la situation qui prévaut au centre de santé d'EL Ain comme on l'indique et qui relève administrativement de l'hôpital d'Ain Tédelès dans la wilaya de Mostaganem. Comment peut-on concevoir qu'avec toutes les sommes faramineuses que consacre l'Etat dans le domaine de la santé, aucun projet d' infrastructures sanitaires au chef-lieu de la daïra d'Ain Tédelès n'a été prévu depuis des décennies pour soulager les malades du marasme dans lequel ils vivent. Le centre de santé d'El Ain est confronté à un problème d'espace et par la force des choses, le problème de bureaux se pose avec acuité dans ce centre en raison de l'exigüité des lieux car l'administration de ce centre occupe plus de la moitié des locaux. Par manque de salles et d'endroits, le personnel médical et paramédical est pris dans cet engrenage où le médecin doit attendre malgré lui des heures durant que le cabinet dans lequel il doit exercer soit libéré par son confrère pour pouvoir s'y installer et faire son travail. Parfois cela peut durer toute une matinée, c'est le calvaire aussi bien pour le médecin que pour l'infirmier qui n'a pas où s'asseoir. Quant aux malades qui viennent surtout des environs de la daïra d'Ain Tédelès et qui sont composés de personnes âgées et avachies, de femmes enceintes ou atteintes de maladies chroniques ainsi que d'enfants en bas âge, ils vivent le martyre car ils doivent attendre debout pour la plupart pendant des heures leur tour et là quand le médecin ne reporte pas les rendez-vous pour des raisons de locaux et de temps car certains médecins viennent des wilayas environnantes comme Oran par exemple. Par ailleurs, les malades sont doublement sanctionnés car en raison de l'exigüité des lieux n'ont pas de places pour s'asseoir. Dans le même contexte, il y a lieu de signaler que les responsables, après un lourd sommeil, sortent de leur léthargie pour programmer la construction d'une éventuelle bâtisse sur un autre site pour installer la nouvelle administration qui prend toujours en otages aussi bien le personnel médical que les malades. Il est à noter à ce titre, que les nouveaux locaux de cette administration seront en principe fin prêts dans un délai de six (06) mois mais les travaux ne sont toujours pas entamés ou se font au ralenti. A cet effet et devant une telle situation, les citoyens interpellent les services concernés ainsi que les autorités locales et à leur tête le wali de la wilaya de Mostaganem pour essayer de remédier aux affres que subissent les citoyens de la part de l'administration.