Les deux accusés du jour, ce mardi 10 décembre 2013, n'étaient autres que les assassins du jeune sportif pratiquant l'haltérophilie, H. M, âgé de 19 ans. En effet, ce jour du 1er décembre 2012 aux environs de 16 heures, la victime, qui est aussi un propriétaire de parfumerie dans la cité dite l'abattoir, a été accosté par le mis en cause pour s'expliquer sur un antécédent entre les deux personnes naïvement et sans songer à aucun danger il accepta d'aller s'isoler vers une impasse non loin de cet endroit, les témoins ont bel et bien suivi de loin des cris et échanges de coups de mains bien entendu l'acolyte attendit cet instant; avec son couteau et sans tarder il assena plusieurs coups dans diverses parties de son corps avant de se retirer poliment dans leur moto. L'évacuation à l'hôpital de Relizane n'a pas donné grand-chose puisque le sportif rendit l'âme. Le premier accusé a tenté de faire appel à ses bagages juridiques étant donné qu'il est licencié en droit, pour camoufler ses faits mais il a été vite démasqué par les questions très pertinentes de l'avocat de la partie civile qui a réussi à dérouter l'accusé pour dire n'importe quoi des faits qui n'ont été cités lors de tous les PV du dossier. Il dira à titre d'exemple que le jour des faits il n'a pas quitté son boulot au palais des sport s alors qu'il était chez lui le matin avant de fuir l'arrivée des policiers. « Pourquoi, dira l'avocat, tu as pris la fuite quant tu as vu les policiers si tu n'avais pas des choses à te reprocher et puis pourquoi tu as passé la journée chez ton oncle au lieu de ton domicile ». L'autre accusé a reconnu avoir retiré le couteau de sa poche « mais j'ai juste tenté de pousser les agressions de la victime ». Le ministère public n'avait pas peiné pour asseoir son accusation en insistant sur la présence de l'arme blanche sur le mis en cause et les coups et blessures qu'a subies la victime ce qui réfute toute idée de légitime défense avant de requérir la peine de perpétuité pour le complice et la peine capitale pour l'auteur principal. La défense composée par quatre avocats a fondé son intervention sur le destin et que nul ne pourrait y échapper c'est pourquoi, disent les avocats, il n'a pas lieu d' envoyer pour ce crime non prémédité un autre homme à la mort avant de demander l'indulgence du tribunal et contrairement à toutes les différentes suppositions et pronostics faits à l'annonce de la présidence du tribunal criminel par une femme, la présidente a réussi à mener son premier test de crime de sang avec une excellente maitrise d'abord sa main mise sur des procédures d'audiences combien complexes et nombreuses et aussi les peines prononcées à l'issue des délibérations. Le premier auteur M. A .Fathi 25 ans a écopé de la peine à perpétuité alors que con acolyte B. B, 26 ans a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle. Les deux parents de la victime n'ont pas du tout avalé ces peines, ils disent que la peine de mort était l‘unique alternative pour punir les assassins de leur fils ainé.