Le tribunal criminel prés la cour de Relizane a statué sur une affaire de meurtre ou l'inculpé, la victime et les témoins étaient de simples gamins à l'âge de l'adolescence. La genèse de cette affaire raconte la triste histoire et les péripéties du meurtre commis par l'inculpé (S.A) âgé de 19 ans sur la personne de son ami d'enfance après avoir aborder son bien aimé. Les faits se sont déroulés à la commune de sidi Mh'amed Benaouda dans l'après midi de la journée du 09 février 2009, laquelle le jeune adolescent qui exerçait dans un abattoir, s'est dirigé vers le lycée pour revoir son amie, après avoir quitté son lieu de travail. Après sa sortie du lycée, le jeune adolescent a demandé à la fille de patienter un moment pour aller s'acheter des cigarettes. Pendant les quelques instants de son absence, la fille âgée à peine de 16 ans a été abordée par la victime qui n'est autre que son ami d'enfance, le dénommé (N.K) âgé de 21 ans. De son retour, (SA), n'avait pas accepté le fait que son ami ait approché la fille, et s'enhardit à échanger quelques coups de poings entre lui et son ami, avant qu'il retire un couteau de l'étui et menace ce dernier pour déguerpir. La victime ayant refusé de quitter les lieux, l'inculpé lança un coup de poignard en direction du visage de la victime, le touchant à la carotide pour lui sectionner les veines. Le corps complètement ensanglanté, la victime n'a pu résister à la blessure et rendit l'âme. Selon le rapport médical légiste, la profondeur de la blessure était de 08 cm, par laquelle la victime est décédée pendant son admission à l'hôpital. Devant le tribunal, la jeune mineure en présence de son père a nié sa liaison amoureuse avec l'inculpé, en déclarant que la victime l'avait abordé sans intention. Quant à l'inculpé a complètement désavoué la thèse de la jeune mineure, en déclarant qu'il est en relation avec elle depuis quatre ans. Dans ce procès l'accusé a été poursuivi pour le délit de coups et blessures volontaires ayant entrainé une mort sans l'intention de vouloir l'a donnée. Le représentant du ministère public a considéré que l'homicide était volontaire, cependant la défense dans son intervention a plaidé pour des circonstances atténuantes vu que ce crime est un cas de société très fréquent, et que les motivations de l'acte ont été purement sentimentales.