Sur les hauteurs de Sidi Abdelkader Bendjebbar, un bidonville abrite une soixantaine de personnes vivant en deçà d'une vie ordinaire, endurant le calvaire du froid et de l'insalubrité. En effet, 15 familles vivent dans des baraques à Mamounia, alors qu'au même endroit une importante infrastructure en dure demeure à l'abandon devant l'entrée de leurs maisons. « La base vie qu'occupaient les Chinois ayant construit la prison de Sidi Abdelkader Bendjebar demeure à l'abandon et peut facilement abriter ces familles » dit Si Ahmed, un voisin. Ces citoyens disent qu'ils se sont présentés à l'APC où ils ont demandé audience à plusieurs reprises mais ils ne furent jamais reçus par le P/APC qui, disent-ils, se conduit en tyran dans la zone, et cette semaine, toujours selon eux, le maire les a chassés de la mairie en leur lançant « je ne vous reçois pas et allez voir celui que vous voudrez, la commune ne dépend que de mes ordres ». « La commission, disent-ils, est passée plus de 10 fois, mais on a jamais vu quoi que ce soit. » Les protestataires veulent des aides à l'habitat rural eux qui demeurent dans cette ferme depuis plusieurs années, certains sont même nés là. « Aujourd'hui, disent-ils, nous sommes victimes de l'agissement d'un maire qui au lieu de défendre nos intérêts en tant que citoyens l'ayant soutenus durant son élection, celui ci nous traite comme des subordonnés. » Pour plus de renseignements sur le problème, on s'est rendu au niveau de l'APC de Mamounia, mais on nous annonçait que le Maire n'est pas là et qu'il ne reçoit que le lundi, même au téléphone l'APC semble absente du circuit.