Suite à notre reportage sur le cimetière de Sidi Maazouz de Tigditt publié sous le titre « Quand les morts côtoient les animaux et les ivrognes », le Moudjahid Ayachi Cherif ne s'est pas empêché de venir exprimer son indignation et dévoiler des vérités historiques encore inconnues de la plupart des citoyens de Mostaganem. « MESSIEURS LES ELUS S'IL VOUS RESTE UN PEU DE DIGNITE; DEMISSIONNEZ .. ! » En effet, M. Ayachi n'a pas mâché ses mots, il a été aussi clair qu'une goutte d'eau dans ses confidences. Le moudjahid s'est montré très touché et si triste pour l'état dans lequel est devenue Mostaganem, particulièrement sous l'égide de l'actuelle APC, qui est selon lui la pire qu'a connu Mostaganem depuis l'indépendance. Du fait de l'irresponsabilité régnante chez l'exécutif communal particulièrement le P/APC M. Boukhari a-t-il soutenu en lançant un appel à ce dernier, l'invitant à la démission du fait de son incapacité à gérer les affaires de la ville de Mostaganem. Le Maire de Mostaganem est devenu selon lui une machine à signer de la paperasse pas plus. Ceci démontre le ra le bol des Mostaganémois de l'actuelle APC et leur déception quant au bilan de son mandat électoral. « LES ELUS DOIVENT RESTES DIGNES ET SE DEMMETTRE DE LEURS FONCTIONS QUAND LEUR GESTION S'AVERE DEFAILLANTE » Il a par ailleurs, exhorté Mr.le wali de Mostaganem M. Ouaddah Houcine à dissoudre carrément l'APC pour empêcher l'allongement du calvaire que vivent les Mostaganémois du fait de la gestion dramatique de ceux qu'il a appelé, les pseudos élus. M. Ayachi ne s'est pas arrêté là, il est revenu sur l'histoire révolutionnaire de Mostaganem, et a mis de la lumière sur certaines zones d'ombres de l'histoire de Mostaganem et de ses hommes qui sont restés ignorés des années durant alors qu'ils devraient être reconnus comme les bâtisseurs intellectuels de Mostaganem. Monsieur Ayachi cherif, ce citoyen qui a mal au cœur pour ce qui arrive à Mostaganem vomit les difformités de la gestion de Mostaganem par les élus locaux et se pose la question dont il a fait un leitmotiv durant tout l'entretien : Y a-t-il des élus à Mostaganem, je ne les ai jamais vu, jamais croisé ces élus et sénateurs de Mostaganem ? Voici dans ce qui suit tous les aspects de mauvaise gestion tels que développés par notre interlocuteur. AIN SEFRA UNE PLAIE AU CŒUR DE MOSTAGANEM Ain sefra , témoin d'une gestion catastrophique des maires stagiaires qui se sont succédés dira t-il , est considérée par les Mostaganémois comme une plaie douloureuse pour les Mostaganémois qui s'indignent de l'état de cet espace qui aurait pu avec un peu de bons sens et quelques aménagements, faire la fierté de Mostaganem. LE PLAN DE CIRCULATION ; UNE AUTRE FAÇON DE MEPRISER LES MOSTAGANEMOIS « C'est un plan qui mène nulle part » affirme Mr Ayachi, il n'est pas adapté à la configuration du centre de Mostaganem, il étouffe encore plus le centre et crée un désordre infernal surtout au niveau de Ain Sefra où on laisse les chauffeurs de bus faire la pluie et le beau temps en prenant les citoyens pour du bétail qu'on embarque dans des conditions qui ne sont pas dignes d'êtres humains. Au lieu de mettre de l'ordre et assainir ce secteur dont la gestion laisse à désirer, on a encore fait dans le bricolage en mettant en circulation de nouveaux bus mais sans revoir l'organisation quant aux arrêts, aux abris-bus aux horaires etc.., poursuit-il . Les espaces verts ; du béton, que du béton « Le jardin Emir Abdelkader, poumon important au cœur de la ville, qui devrait être une opportunité pour les familles qui auraient pu ramener leurs enfants pour y passer un agréable moment récréatif et aussi pour les vieux pour se rencontrer dans la sérénité, ce lieu s‘est transformé au vu et au su de tous, en un fief de la délinquance et de tous les maux ». Plus loin, à Kharouba le parc d'attraction tant attendu vieux retraités et de tous les Mostaganémois pour ne pas devoir se déplacer jusqu'à Oran avec leurs enfants, programmé pour l'année 2000, onze ans après, il ne voit toujours pas le jour. Où sont les élus ? Scande encore Mr Ayachi. Quant à l'insalubrité qui s'est érigée en reine dans nos cités, dira Mr. Ayachi ; elle nie à toute la population, son appartenance à l'islam dont les préceptes essentiels sont la propreté et la pureté. La profanation du cimetière de Sidi Maazouz est un véritable sacrilège Notre interlocuteur confirme ce qu'avait rapporté l'article de Réflexion sur la question à savoir les tombes éventrées, pierres tombales arrachées caveaux détruits, murettes de soutènements effondrés, broussailles envahissantes, immondices et graffitis malsains le long des murs et des lieux de débauches aménagées pour des orgies en plain Cimetière de Sidi Maazouz. Pourtant beaucoup n'ignorent pas que ce lieu abrite le corps de chahids , sans oublier les deux grands saints, Sidi Bensabeur et Sidi Maâzouz EL Bahri, ainsi que la sainte lala Khedidja , El hadj El MuphtI Kara Mostéfa, l'imam Benmeki imminente personnalité qui avait reçu le savoir au djamaa El Zeitouna à Tunis et les défunts de toute la région environnante. Ace propos, notre invité se pose la question de savoir si les élus accepteraient de voir les tombes de leurs proches subir ce même sort malheureux et les questionne s'ils ont déjà visité des cimetières de chrétiens pour voir comment ces gens respectent leurs morts ! L'URBANISME : LA VACHE LAITIERE DE LA COMMUNE.. ! « L'urbanisme a toujours constitué dans l'histoire de Mostaganem, un secteur par, lequel beaucoup d'élus se sont enrichis. D'ailleurs parmi les élus actuels, il y en a qui ont la qualité d'entrepreneurs, qui détiennent des registres de commerces comment peut-on demander à ces gens de défendre les intérêts des citoyens alors qu'ils sont occupés à régler leurs affaires. Ils y a d'entres eux ceux qui laissent faire et ne se soucient pas de la gestion des affaires de la ville. Un spectacle désolant, des immeubles en ruine, l'éclairage public qui fait défaut par ces temps d'insécurité ou bien des poteaux qui coutent des fortunes mais qui sont vite désuets, à ne rien comprendre, L'absence de commodités dans nos rues tels l'absence de toilettes publics qui mettent dans la gène surtout les femmes. Les crèches abandonnées, qui rendent la vie difficile aux femmes travailleuses pour ne citer que ces exemples qui pourrissent la vie aux gens à qui on demande d'être performants dans leur vie active. Comment le peuvent-ils si leurs élus les malmènent en ne leur offrant aucune commodité d'une vie digne et sereine » ! Se désole t-il en persistant à dire que le PAPC fait du replâtrage c'est pour toutes ces défaillances cités et tant d'autres qu'il doit partir. La voix étouffée par tout ce qu'il vient d'énumérer comme lacunes, selon lui de gestion, il implore presque le Wali de prendre ses responsabilités devant l'ampleur de cette décadence en procédant à la dissolution de l'instance élue de l'APC.