Les usagers de l'axe routier reliant la commune de Bethioua à Messaissa ne cessent de se plaindre de l'état de délabrement de la chaussée. Ce tronçon accuse, en effet, des dégradations très avancées en plusieurs endroits. Même au centre-ville de Messaissa et au chef-lieu de Bethioua, les nids de poule, crevasses et les trous béants sont à profusion. Au niveau de ce tronçon à double voie, les travaux de revêtement en bitume ont été lancés mais, hélas, l'entreprise en charge du projet a pris son matériel et ses engins pour s'en aller sans que les travaux ne soient achevés, laissant le chantier à moitié achevé. Une situation qui avec le temps devient insoutenable. Abordé à ce sujet, un transporteur assurant la liaison vers Messaissa déplore : « Les travaux de revêtement avaient démarré à l'entrée de la ville et avançaient vers les villages de Messaissa. Mais ils ont été stoppés il y a déjà plus de trois mois. L'entreprise a pris ses engins et son matériel pour ne jamais revenir, à notre grand désarroi ». Un autre s'insurge : « Cette chaussée délabrée est la cause des embouteillages à longueur de journée, se rendre au centre ville, ou en sortir, est un vrai parcours du combattant, il nous faut plus d'une demi-heure pour le faire. C'est insoutenable !». Un élu indiquera de son côté, que « le projet de revêtement en BB, dont notre commune avait bénéficié de la DTP, dans le cadre du PSD, a bel et bien été lancé. Mais à notre grand étonnement, il est actuellement à l'arrêt pour des raisons que nous ignorons. L'entreprise a laissé les travaux à moitié sans se soucier des conséquences ». A Messaissa, les usagers souffrent également le martyr. « Depuis que l'on parle de ce fameux projet de revêtement, on ne voit rien venir. En ces temps de pluies, la circulation devient très difficile. Des flaques d'eaux, de la boue et de la gadoue sont le lot quotidien des citoyens», dira un habitant du chef lieu. Il convient aussi de souligner que le réseau routier reliant le chef-lieu de Bethioua via le village de Messaissa est dans un état de dégradation avancé. Les habitants, notamment les automobilistes, ne cessent de crier leur ras le bol à l'adresse des responsables, mais en vain. « Les responsables locaux nous ont promis de prendre ce tronçon en charge, après l'achèvement des travaux de gaz de ville. Celui-ci est achevé depuis déjà des mois sans que l'on voit le projet de revêtement démarrer », souligne un membre du comité du village.