Plusieurs habitants de la ville mettent en évidence le ralentissement du rythme des travaux de revêtement des routes et autres tronçons de plusieurs points des différentes communes de la wilaya. Les engins et outils de maintenance sont partout à travers les sites d'habitations, tant dans les anciens chantiers que dans les nouveaux implantés dans la périphérie de la capitale. L'accès vers tous les quartiers est devenu ces jours-ci difficile. Il faut dire que nos routes étaient déjà dans un état lamentable. Les récentes pluies ont encore une fois créé une dégradation de plusieurs tronçons de routes menant vers plusieurs grandes cités ou autres agglomérations. Ce ne sont pas les exemples qui manquent. Dans la commune de Hussein Dey, la plupart des artères du chef-lieu sont difficilement praticables. Après la fermeture, pour travaux, de la rue Tripoli, les usagers sont obligés de prendre des raccourcis afin d'entrer ou de quitter le centre-ville. Cette aventure n'est pas de tout repos. Elle s'avère plus complexe. En fait, chaque fois qu'un automobiliste s'enfonce dans les petites ruelles, il tombe sur des tronçons impraticables. A Mohamed Belouizdad, c'est presque le même décor qui s'offre aux usagers. Les principales ruelles communiquant entre la rue Mohamed Belouizdad (Ex-Lyon) avec l'avenue Hassiba Benbouali, sont pleines de crevasses. Il y a aussi le tronçon reliant Bouzaréah vers la forêt de Baïnem. Celui-ci nécessite des travaux de réaménagement pour le rendre plus pratique, surtout que c'est un raccourci. C'est donc devenu un phénomène : à chaque chute de pluie, les routes se dégradent. Ce qui renseigne sur la qualité des travaux déjà exécutés. Malgré l'annonce faite en été et lors d'une réunion des responsables de communes de la capitale organisée pour la réhabilitation de réseaux routiers et la mise en œuvre de certaines opérations de revêtement, rien ne semble encore se dessiner. Les premières importantes précipitations, notamment au niveau des sites jugés prioritaires, ont montré la faiblesse de certains responsables de localités qui se voient dépassés par l'ampleur de la situation. Dans d'autres vieux quartiers, le renouvellement des réseaux d'électricité et de gaz complique un peu l'entretien des routes dégradées. Du point de vue technique, la pose de nouvelles conduites ou réseaux doit précéder à l'élargissement et le revêtement des tronçons touchés. Pour cette raison, l'accès aux différents quartiers est difficile et les chantiers sont éparpillés à travers plusieurs endroits. Entre-temps, les engins sont garés sur les routes dans l'attente de l'achèvement des travaux engagés par, soit la Sonelgaz ou autres compagnies. Si quelques opérations sont menées avec succès au niveau de certains quartiers huppés, d'autres subissent les affres du laisser-aller. Enfin, les routes de la banlieue et de la capitale sont dans un état de dégradation tel qu'il est difficile aux véhicules de s'y déplacer sans subir des dommages. A certains endroits, la chaussée est si abîmée que les moindres déplacements, même ceux des piétons deviennent difficiles. La circulation routière à l'intérieur dans toute la zone est de la wilaya est considérablement entravée par des excavations béantes qui ponctuent pratiquement tous les axes principaux ainsi, que des chemins secondaires. La situation est différente et même relativement compliquée au niveau des sites issus de l'expansion urbaine. C'est là où il faudra assez de temps et d'espace afin de concrétiser les importants projets de réhabilitation du réseau de voirie. S'agissant du financement des projets, les responsables assurent ne pas avoir d'empêchement ni d'insuffisance sur ce plan…