L'aménagement urbain dans la localité rurale de Chabet El Ameur, à l'est de Boumerdès, fait défaut. Les responsables locaux peinent à améliorer le vécu quotidien des habitants en engageant des travaux d'équipement de la ville. Les automobilistes se plaignent des désagréments causés par le délabrement du réseau routier. La rue du 1er Novembre, la plus importante du centre-ville, offre une image des plus désolantes en raison de l'absence de trottoirs. Des venelles du centre ville à l'instar de la rue Doudah sont totalement endommagées. La situation perdure depuis plusieurs années sans qu'aucune solution ne soit trouvée pour améliorer le cadre de vie des citoyens. «Nous ne savons plus à quel saint nous vouer. Notre cadre de vie est dégradé alors que les responsables n'ont rien fait depuis leur arrivée à la tête de l'APC en novembre 2012», nous dira un habitant du centre ville. Outre les chaussées, les trottoirs sont défoncés et squattés par des commerçants à la sauvette. Par ailleurs, la commune a bénéficié, l'année écoulée, d'un projet de revêtement du tronçon routier menant au marché de la ville. Une année après, la route a été défoncée par les engins des entreprises qui effectuaient la rénovation du réseau d'eau potable. Ces dernières n'ont toujours pas entamé la remise en l'état des routes comme convenu dans le cahier des charges du projet. «Avec ces travaux qui ne finissent pas, nous pataugeons dans la boue en hiver et nous respirons la poussière en été», s'indigne notre interlocuteur en résumant leur calvaire dû à la défaillance de l'aménagement urbain dans la ville. Désormais, la commune a bénéficié d'un seul projet portant aménagement de routes, celle du quartier Groupement nord qui avait été emportée par un glissement de terrain à la fin des années 1990.