Selon des sources proches du dossier, le problème de l'occupation illégale des logements de fonction des établissements scolaires, comme d'autres secteurs persiste toujours. En effet, une dizaine de ces logements, sis généralement à l'intérieur des établissements du cycle primaire sont toujours occupés soit par des personnes étrangères du secteur soit par des enseignants en retraite depuis des années. Selon les mêmes sources, certains logements ont même fait l'objet de transformation en villas ou tout simplement en locaux commerciaux, des actes qui sont en principe totalement interdits par la loi. A titre d'exemple l'école primaire de la cité 800 logements (ALN1), la cité Sollis, les Citronniers (Arsa), Plateau la Marine, la cité 5 juillet, Djebli Mohamed... et autres à travers toute la wilaya de Mostaganem. Des actions ont été entreprises par les responsables du secteur afin de récupérer ces logements et autres espaces appartenant aux écoles moyennes, pour en faire bon usage au profit du secteur en raison de la crise que connait la commune de Mostaganem en terme de disponibilité de classes de cours et autres structures pédagogiques d'accompagnement. Face à la persistance de cet état de fait, les responsables du secteur ont été confrontés à une problématique d'ordre purement administratif et juridique, la majorité des personnes occupantes ces logements possèdent des documents et attestations de propriété des lieux. Dans ce sens et lors d'une enquête, il s'est avéré que ces familles possèdent des actes de propriété en bonne et due forme, une chose qui soulève une multitude d'interrogations sur la manière avec laquelle ces derniers ont réussi à obtenir ce document. Cette situation, selon quelques responsables est la résultante d'un cumul de plusieurs années de l'anarchie qui a sévi dans la gestion des écoles qui se trouvaient sous la compétence des communes et c'est ce qui démontre aussi que ces administrations sont responsables de cette situation, puisque la signature et l'établissement de documents dont disposent les occupants de ces logements ne sont délivrés que par des anciens maires, elle prouve encore que les pratiques contraires à la loi ont affecté au plus profond ce secteur.