Après avoir été informé par un citoyen requérant l'anonymat, « Reflexion » s'est déplacé à « Ain-Bouchekif » à quelques 17 km à l'ouest du chef-lieu de Tiaret, et après avoir localisé les lieux, nous nous sommes rendus à destination de la ferme « Jules », où un mouton égorgé et jeté prés de la piste a été découvert. Non loin de ce lieu, nous avons interrogé un berger de la ferme qui réside à Sougueur, il nous a confirmé que lui aussi a trouvé ce mouton égorgé et jeté au même lieu (Aucune trace de sang, et il paraît qu'il a été égorgé ailleurs et jeté dans ces lieux) tout en signalant que ce berger a nié être le propriétaire de ce mouton et non loin, à quelques 800 m, nous avons retrouvé 3 moutons morts, jetés tout près d'un champ de pommes de terre appartenant à un fellah de Mascara pour continuer notre destination vers la ferme « Bouazza Mohamed » où un éleveur nous a confirmé la mort de 11 moutons chez un autre éleveur en provenance d'Aïn-Dehab, en nous déclarant que le mouton perd trop de salive et serait pris par une grande fatigue. Cet éleveur a avancé qu'il s'agirait d'une maladie, appelée en dialecte « arabe » « Boulahlouh » et que des symptômes de fièvre sont de visu remarquables, et au niveau de cette ferme, nous avons rencontré les services d'APC ( dont un membre du bureau d'hygiène » et qui ignoraient les lieux de ces moutons, et en exclusivité, « Reflexion » a pris les soins de les accompagner... et c'est la panique puisque durant la matinée, et suite à nos incessants appels, ces mêmes services ont nié l'existence de moutons morts, et l'on s'interroge à qui profite le silence ? par ailleurs, le grand marché hebdomadaire de Sougeur a été fermé ce samedi ; 9 aout 2014, sur décision du wali. Le stress de la fièvre aphteuse plane à Ain-Bouchekif ; la gendarmerie nationale informée par nos soins a pris note et a ouvert une enquête. Mais pourquoi les vétérinaires n'ont pas été informés à temps ?