Ce mardi 17 février, l'assemblée populaire de la wilaya (APW) de Mostaganem, a tenu sa première session ordinaire au cours de laquelle elle a présenté son bilan annuel de l'année 2008 couvrant deux secteurs : celui de l'environnement et celui des travaux publics. Agissant dans le souci d'améliorer les conditions de vie des citoyens, à tous les niveaux, les autorités locales, à leur tête madame le wali, ont déployé de gros efforts pour y parvenir. Ainsi, différents projets ont été inscrits aux deux plans quinquennaux 1999-2004 et 2005-2009 qui ont vu la réalisation de diverses infrastructures selon les besoins enregistrés au niveau de 32 communes de la wilaya de Mostaganem. Pas moins de 1100 milliards de dinars ont été répartis entre le plan sectoriel auquel il a été accordé la somme de 922 milliards de dinars et le PCD qui a reçu 190 milliards de dinars pour l'année 2008. Durant le deuxième plan quinquennal la wilaya de Mostaganem a bénéficié d'un crédit évalué à trois fois celui accordé au titre du précédent plan et ce, par rapport aux autres wilayate du pays. Les résultats, en matière de réalisation, sont positifs. 1400 milliards de dinars ont été destinés à différents projets. La wilaya a permis la création de 300 PME qui ont généré 1410 emplois. Dans le cadre du développement, 2036 arrêtés ont été pris au titre de l'année écoulée, concernant les secteurs de l'habitat, de la santé, de la jeunesse et des sports et de l'emploi. Pour la même année il a été servi 22000 couffins dont le coût s'est élevé à 6,9 millions de dinars. De même que 1945 locaux commerçiaux ont été réalisés, dont 219 ont été livrés en 2008. Toujours dans le cadre de l'environnement 2200 ha ont été reboisés. La somme de 200 milliards de dinars a été accordée pour couvrir les dépenses relatives à la réalisation d'infrastructures scolaires et du réseau routier à l'intérieur de la wilaya. Une assiette de terrain a été retenue pour recevoir la prochaine faculté de médecine. Le coup d'envoi a été fait et ce, dans le cadre du prochain plan quinquennal. Dans le domaine hydraulique plusieurs puits profonds ont été réalisés ainsi que de nouveaux réservoirs d'eau. Réhabilitation du réseau de distribution de l'eau potable. En ce qui concerne les grands projets, la wilaya de Mostaganem a réalisé le barrage kramis (projet MAO) ainsi que la station de traitement des eaux du barrage krada. Dans le cadre de la protection de la santé des citoyens et de l'environnement, diverses mesures ont été prises à ce sujet, à savoir : l'analyse quotidienne de l'eau potable et des eaux de mer, reboisement autour des barrages, la réhabilitation du réseau d'alimentation en leur portable, renouvellement des anciennes conduites, afin d'éviter l'infiltration des eaux usées et le traitement permanant des eaux des puits situés en zones isolées. En ce qui concerne le traitement des sols des mesures ont été prises afin de : réduire l'érosion engendrée par les eaux de pluie, d'arrêter la désertification en certaines localités du centre et de l'est de la wilaya. Pour y pallier il a été procédé au reboisement, la plantation d'arbres fruitiers divers et la protection des forêts contre toutes sortes d'agressions. Quant au problème de la pollution il se résume en deux points essentiels à savoir : la pollution urbaine et les déchets et ordures provenant des hôpitaux. En ce qui concerne le premier point, le problème se situe au niveau des ordures ménagères qui reste lié à la négligence observée chez certains citoyens. Les ordures sont jetées ou déposées à longueur de la journée. L'absence de moyens de triage et de recyclage de ces ordures a été soulignée, entre autre. De même qu'il a été fait allusion aux décharges publiques non contrôlées. Les ordures provenant des hôpitaux sont encore plus dangereuses que les ordures ménagères, compte tenu de leurs composantes. Déposées dans les décharges publiques sans être triées elles constituent, en elles-mêmes, un danger pour les citoyens et l'environnement. L'oued du Chélif est un pollueur compte tenu de ce qu'il draine comme déchets et autres, ainsi que les résidus des entreprises industrielles qui se déversent régulièrement en mer. Il en est de même pour l'oued Ain Sefra où l'on y déverse toutes sortes d'ordures. L'air est également pollué par les divers gaz et fumées que dégagent certaines entreprises comme : la SNTA, les moulins ( Eriad et autres), l'Enasucre ainsi que des ordures brûlées au niveau des décharges publiques. A ce sujet, des textes existent mais ne sont pas toujours appliqués. La pollution est également dûe à l'utilisation des eaux usées pour l'irrigation. Pour pallier ce problème devenu important, il est prévu trois centres d'enfouissement au niveau de Achaâcha, Ain-Tèdeles et Bouguirat. De même qu'il est prévu la réhabilitation des décharges existantes. Le stockage des produits philosanitaires entreposés depuis près de 20ans attend une solution définitive. Il est prévu, par ailleurs, un centre de tri à Sour mais que faire des ordures triées ? 5 stations de lagunage, pour le traitement des eaux d'assainissement, sont prévues, en vue de leur réutilisation à d'autres fins, telle l'agriculture. D'autres lieux polluants sont recensés tels les stations services qui déversent les huiles usées dans le réseau collectif, les établissements scolaires dont certaines classes contiennent de l'amiante (à Ain Nouissy). Madame le wali a ordonné, à cet effet, aux responsables concernés de procéder au recensement des établissements scolaires où il existe de l'amiante. Quant à la bentonite entreposée au niveau du port de Mostaganem, il n'est pas question de la déplacer pour le moment étant donné que cette matière est utilisée dans le forage des puits. Sur le plan économique il n'est pas possible de délocaliser l'entreprise en question qui se trouve actuellement au niveau du port de Mostaganem. Le deuxième dossier concerne le secteur des travaux publics. 32 milliards de dinars ont été réservés pour les réalisations portuaires. Il est prévu 2 ports de pèche : l'un à Sidi Lakhdar et l'autre à la Salamandre, ainsi que la réhabilitation de l'aéroport. 21 stades de proximité ont été réalisés pour un montant de 1300 milliards. Acquisition de 166 embarcations et 10 bâteaux de pèche qui ont généré 447 emplois. Le port de pèche de la Stidia est à l'étude et tous les partenaires sont invités à donner leurs avis pour accélérer l'étude. A la hauteur d'Ouréah il est prévu un échangeur qui sera inscrit dans le futur plan quinquennal, ainsi que 2 batelles : Est - Ouest qui relieront l'autaurote Est-Ouest , soit par Mesra soit par Sidi Khettab. Le choix est à l'étude. Quant à la trémie, au niveau du siège de la wilaya, des instructions sont données pour qu'elle soit achevée d'ici l'été prochain. 41 bureaux de poste ont été équipés de serveurs automatiques de billets (cartes magnétiques) . Il a été procédé à la réhabilitation de 25 salles de soins. Les stades Benslimane et des 5 martins ont connu des travaux de réaménagement. 8 écoles primaires ont été réalisées et 31755 foyers ont été raccordés au gaz naturel. En ce qui concerne le réseau routier (routes wilayale et communale) un important réseau a été réhabilité, afin de faciliter la liaison entre les différentes communes et la circulation des véhicules en tous genres et par là même le transport public. Des contournements sont prévus aux endroits dits points noirs