Les services de la wilaya d'Oran ont révélé les statistiques officielles concernant le nombre de décisions relatives à la suspension d'élus locaux dans un bilan officiel du mandat électoral, depuis les élections de novembre 2012 jusqu'à l'année 2015. Le nombre total de décisions rendues en vertu de l'article 113 du règlement de la wilaya est de 32 décisions de suspension prises par le premier responsable de la wilaya à l'encontre d'élus locaux impliqués dans diverses affaires de corruption, abus de pouvoir et passation de marchés publics en violation à la législation en vigueur. Il s'agit de 9 maires, 4 présidents d'APC par intérim, 11 vice-présidents, 2 délégués relevant de la commune d'Oran, en plus de 8 élus communaux à travers les 26 communes et 2 présidents de commission qui ont été limogés après seulement une période de trois ans de leur installation dans les tâches qui leur sont confiées, après les élections communales du 29 novembre 2012, pour poursuite judiciaire suite à leur implication dans des affaires liées pour la plupart d'entre elles, au deniers publics, alors que les communes de la Corniche sont parmi les plus importantes communes qui ont vu leurs ex-élus, scandalisés pour des affaires de corruption à tous les niveaux, où il a été procédé au limogeage de tous les présidents des assemblées communales de la région qui sont gérées actuellement par des présidents par intérim. Il s'agit bien des communes d'Ain Turck, Bousfer, El Ancor et Mers El Kébir, tandis que la commune d'El Kerma, a battu le record de ce côté, où son assemblée communale a été secouée par des conflits intestines, ce qui a conduit à des décisions de suspension émises à l'encontre de trois ex-maires en l'espace de 3 ans seulement, suivie par la commune de Sidi Chahmi où le wali de la wilaya a limogé 3 ex-maires pour leur implication de passation de contrats douteux, dilapidation de deniers publics et de faux et usage de faux, tandis que la commune de Benfreha avait été aussi secouée par le limogeage à deux reprises de ses présidents, à côté de la commune d'Es Senia, malgré l'apparente stabilité dans d'autres communes, qui ont été « épargnées » par des décisions de suspension, elle a vécu aussi certains conflits internes qui ont entrainé les élus devant la justice, à l'exemple de ce qui s'est passé à la commune de Boutlélis, toutefois, et suite aux décisions de suspensions des 9 présidents de communes, il est apparu un problème juridique lié à l'inexistence du poste de « président par intérim » dans la fonction publique, alors que les Maires par intérim exigent toujours sa dissolution et leur nombre est de sept à Oran qui gèrent actuellement de nombreuses communes qui avaient connu la suspension de leurs présidents pendant cette période à l'exemple de la commune de Sidi Chahmi et Hassi Bounif, où ces derniers ont exigé publiquement au ministère de l'Intérieur au cours de la récente visite du ministre à Oran qui avait tenu une réunion avec la société civile au siège de la wilaya, à examiner leur cas du fait qu'ils encaissent des salaires similaires aux membres de l'assemblée, malgré qu'ils assument la fonction de président de commune, où le ministre a répondu par l'affirmative en soulignant que des décisions à cet égard seront émises prochainement.