Un couple de subsahariens, originaires du Mali ont comparu en fin de semaine par devant la Cour d'Appel d'Oran, pour leur implication dans une affaire de faux et usage de faux de documents officiels. Le couple exerçait à l'intérieur d'une résidence louée en plein centre-ville d'Oran où il falsifiait des passeports, des visas et des contrats de mariage. Ces derniers utilisaient les dernières technologies innovantes dans le domaine de la fraude par des appareils informatiques intelligents et des dispositifs de Scanner sophistiqués, où il a été découvert en leur possession 15 faux passeports, ainsi que des visas pour des voyages vers les pays européens à des clients avec de faux sceaux de consulats, en plus des actes de mariage falsifiés, y compris le contrat de mariage avec sa partenaire originaire de Bamako, où le représentant du parquet général près la Cour d'Appel a confirmé la peine prononcée auparavant contre les accusés par le tribunal de première instance allant de deux ans à 18 mois de prison ferme sur des accusations de faux et usage de faux de documents officiels et trafic de billets de banque. Les faits de cette affaire remontent à Octobre dernier, suite à des informations atterries au niveau des forces de sécurité en plein centre-ville indiquant l'existence d'une bande de ressortissants africains exerçant une activité suspecte à l'intérieur d'un domicile de location à la cité « Cavignac », à cause des va-et-vient incessants de personnes étrangères en permanence, et même en provenance d'autres wilayas limitrophes. Sitôt informés, les éléments de la brigade de recherche et d'intervention ont lancé une enquête en vue de découvrir le type d'activité suspecte pratiquée par les résidents de ce logement de location en procédant à la surveillance des mouvements des personnes qui fréquentaient ce domicile. Suite à la réception d'un mandat par le procureur, il a été procédé à la perquisition du lieu d'habitation suspecté par les éléments de la brigade, ce qui a conduit à l'arrestation de deux personnes, qui représentent le couple accusé dans cette affaire, en plus d'un certain nombre de personnes qui ont été surprises par leur présence à l'intérieur du logement au moment de sa perquisition, qui a donné ses fruits par la découverte de documents administratifs, ainsi que des passeports et visas de voyage à l'étranger, en plus d'une quantité de coupures en papier réservées au trafic de billets de banque, sans compter des appareils informatiques, un scanner de type intelligent, des dispositifs informatiques de pointe et un certain nombre de contrats de mariage, où tout cet armada de documents a été soumis à des analyses d'expertise scientifique au niveau du laboratoire régional de la police scientifique, où cette procédure a conduit à déterminer que la totalité des pièces saisies étaient de faux documents, en plus de la découverte de fluides acides formulés de façon traditionnelle et d'autres liquides importés que le principal accusé et son épouse avaient utilisé dans le trafic des copies de ces documents, le fait qu'ils ont un niveau d'instruction universitaire, car il s'est avéré que les accusés ont utilisé cette profession illégitime pour gagner de l'argent rapidement sur le dos d'une catégorie de clients dont la majorité sont des jeunes désireux partir vers l'autre rive de la Méditerranée, y compris les jeunes Africains, comme il a été aussi découvert un faux acte de mariage du couple accusé et des sceaux de consulats pour le trafic de visas. En audience, les accusés ont nié les charges retenues contre eux en déclarant n'avoir aucun lien avec cette affaire, du fait qu'ils sont arrivés récemment à Oran, et ont loué cet appartement sans savoir ce qu'il y a dans l'une des chambres, où il leur était strictement interdit de l'utiliser par son propriétaire résidant à l'étranger. Pour ce qui concerne l'acte de mariage, l'accusée a déclaré qu'elle l'avait obtenu par quelqu'un en échange d'une somme d'argent pour le présenter à l'agence immobilière dans le but de pouvoir procéder à la location d'un logement. Quant à leur défense, elle a demandé l'acquittement de leurs clients de la charge et la restitution de leurs objets saisis, y compris les téléphones mobiles, en se basant dans leur plaidoirie de la bonne conduite des accusés et de leurs niveaux d'instruction.