Les services de la DSA de Mostaganem viennent de tirer la sonnette d'alarme dans la wilaya suite à la découverte de plusieurs récoltes de fruits et légumes qui furent irriguées avec des eaux usées dans une zone rurale de la localité de Sidi Lakhdar. La quantité de production agricole mise en cause a été détruite en présence de la Gendarmerie Nationale. Conséquence de la sécheresse qui persiste malgré les quelques rares averses enregistrées dans la région du Dahra, insuffisante pour la production de l'agriculture, certains fellahs cèdent malheureusement à la tentation d'irriguer les plantations agricoles avec de l'eau usée, sans avoir la conscience du danger sur la santé publique que cela pourrait engendrer, après la vente à la population des récoltes arrivées à maturité. Plusieurs hectares de cultures irriguées avec des eaux usées ont été détruits par les services compétents. C'est la localité de Sidi Lakhdar qui fait parler d'elle cette fois-ci, où 14 hectares de poivrons et de tomates ont connu le même sort après leur irrigation aux eaux usées . Quant aux propriétaires de ces récoltes, ils font tous l'objet de poursuites judiciaires. Par ailleurs, six (6) pompes à eau ont été saisies dans le douar Oued El Abid dans la Commune de Sidi Lakhdar par les éléments de la Gendarmerie Nationale territorialement compétents. Il convient de signaler que les récoltes irriguées avec des eaux usées peuvent être à l'origine de certaines maladies, dont l'ictère. Malgré la destruction des récoltes irriguées avec les eaux usées et les poursuites judiciaires dont font l'objet les cultivateurs, la wilaya de Mostaganem continue quand même d'enregistrer des délits similaires, un véritable danger de la santé publique. Dans le domaine agricole, il est important de prévenir l'épuisement de ces ressources. C'est pourquoi il est essentiel de savoir quelle quantité d'eau est disponible et combien est rechargé, de façon à retenir des niveaux minimum d'eau et éviter ce genre d'infraction et d'atteinte aux droits du consommateur.