En cette semaine une grande quantité de viande blanche ont été retirées des marchés et détruites par les services de contrôle de qualité de la wilaya de Guelma, a-t-on appris, auprès de la Direction du commerce ce qui a entrainé une baisse considérable de production. Le marché de la volaille n'est pas des plus dynamiques en ce moment et les professionnels de la filière n'ont pas vraiment noté la reprise de l'activité escomptée au début du mois de février. Cela est du à la découverte d'une grande quantité de poulet avariée dans les marchés de Guelma où les services de contrôle de qualité ont saisi 2000 poulets au mépris des règles d'hygiène les plus élémentaires, dans une opération qui rentre dans le cadre de la protection du consommateur et de la lutte contre les dangers alimentaires. Le marché risque de connaître, dans les prochains mois, une véritable crise de manque de viande blanche, étant donné que plusieurs commerçants ont cessé d'alimenter le marché en conséquence des dispositions prises par la Direction du commerce ayant intensifié le contrôle des viandes depuis quelques mois. Cette mesure a contraint plus d'un à cesser son activité ou de la suspendre temporairement. Cela s'explique par le manque de régulation du marché de la volaille. Il s'agit là d'une nouvelle pénurie qui risque de toucher le marché des viandes. La poursuite de cette situation risque de provoquer un grand déséquilibre en mettant même en péril les dernières mesures prises par le gouvernement pour soutenir les aliments de volailles. Il aura comme première conséquence la flambée des prix.Ce manque est dû certainement à l'abattage anarchique pratiqué par certains éleveurs. La viande de poulet est particulièrement sensible aux bactéries Salmonelles et Campylobacters, deux sortes de bactéries responsables du plus grand nombre de maladies infectieuses qui passent de l'animal à l'homme. Une éventuelle contamination après consommation peut mener à des problèmes d'estomac et d'intestins. Parfois même, les problèmes de santé prennent une forme très grave. Ce sont le gésier et les intestins du poulet qui présentent des risques d'avarie mais, d'après la règlementation, même si un des autres organes n'a pas été enlevé, le poulet est considéré impropre à la consommation. Légalement, la volaille fraîche doit être conservée à 4 C° maximum. Ce qui n'était pourtant pas respecté dans la plupart des sites de nettoyage et du traitement de la viande. Des contrôles réguliers et des sanctions sévères en cas d'infractions sont plus que jamais indispensables. D'ailleurs, il faut mettre en œuvre un système de contrôle efficace pour détecter les infections alimentaires, les suivre et les neutraliser immédiatement.